
Lors du conseil municipal du 22 novembre, la ville de Saint-Etienne a lancé son nouveau plan façades pour la période 2021 – 2026. Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, a rappelé que « ce nouveau plan façades a été conçu autour de quatre ambitions fortes : continuer à améliorer le cadre de vie des Stéphanois, renforcer encore davantage l’attractivité de la ville, poursuivre la valorisation du patrimoine stéphanois et accompagner les habitants sensibles à la valorisation de leur patrimoine.
Quatre actions engagées avec détermination dès 2014. Nous avons également souhaité avec Jean-Pierre Berger, adjoint à l’urbanisme et Laurence Ricciardi conseillère municipale déléguée à l’urbanisme que ce nouveau plan s’intègre parfaitement et soit complémentaire du plan lumière et de l’action lancée au niveau des rez-de-chaussée vacants ». Et Laurence Ricciardi, conseillère municipale déléguée à l’urbanisme de préciser : « notre intervention porte sur un périmètre de ville intra boulevard urbain qui constitue le périmètre de base. Tous les immeubles, ayant une façade sur rue, situés dans le périmètre sont éligibles au plan. Celui-ci permettra de soutenir les travaux de restauration et de restitution d’éléments remarquables des façades (lambrequins, garde-corps, marquises, statues, devantures menuisées), les travaux de ravalement, ou encore les travaux de mise en conformité des devantures et enfin les dépenses de maîtrise d’œuvre.
300 réalisations d’ci 2026 contre 163 dans le plan
Nous avons pour ce nouveau plan des objectifs certes ambitieux avec 300 réalisations d’ci 2026 contre 163 dans le plan précédent mais pour lesquels nous mettons les moyens financiers et humains nécessaires pour y répondre, avec un budget annuel de 480 000 euros contre 300 000 précédemment, et l’accompagnement technique de l’architecte conseil de la ville et d’une chargée de missions dédiée. Nous aurons également une démarche proactive auprès des propriétaires et des syndics. Je suis enfin particulièrement heureuse de la signature d’une convention entre la ville de Saint-Etienne et la fondation du patrimoine permettant là aussi d’accompagner des propriétaires en lien avec cette association reconnue en matière de patrimoine. »
Jean-Pierre Berger, adjoint à l’urbanisme conclut : « rappelons, et cela est loin d’être négligeable, l’effet levier de l’action que nous menons puisque nous avons calculé que pour 1 euro d’argent public investi c’est plus de 4 euros qui sont au final engagés pour des travaux, source d’activité supplémentaire pour nos entreprises locales du secteur du BTP, et donc de travail pour nos concitoyens. Nous ne pouvons que nous en réjouir ».