
Ce qui devait être un geste de solidarité envers leurs homologues masculins a rapidement viré au cauchemar virtuel avec l’apparition de commentaires sexistes et insultants, depuis supprimés par le club.
L’ASSE contre-attaque avec une politique de « tolérance zéro »
Face à cet incident qui s’inscrit dans un phénomène malheureusement répandu sur les plateformes sociales, le club stéphanois a décidé de passer à l’offensive. Dans un communiqué ferme, l’ASSE annonce qu’elle bloquera systématiquement les auteurs de commentaires discriminants ou diffamants et les signalera aux plateformes concernées.
« Le club soutiendra et accompagnera le joueur, la joueuse ou le ou la salarié(e) visé(e) dans ses éventuelles procédures judiciaires », précise le communiqué, montrant la détermination de l’institution à protéger ses membres.
Une ligne claire entre critique légitime et discrimination
L’ASSE tient à préciser la nuance entre ce qui relève de la passion sportive et ce qui bascule dans l’inacceptable. « Il ne s’agit pas de sanctionner l’humour, la passion du jeu, la rivalité entre clubs, ou la critique », souligne le club, qui cible spécifiquement les propos discriminatoires.
La liste des comportements sanctionnés est détaillée et comprend « le racisme, l’homophobie et la transphobie, le sexisme et la misogynie, le validisme, la discrimination religieuse, la diffamation, ou l’incitation à la violence, à la haine ou au harcèlement ».
Bonne soirée, n'est-ce pas les Vertes ? 💚 pic.twitter.com/h73G5JbF1v
— ASSE Féminines 👸 (@ASSEFeminines) April 21, 2025
Un rappel des sanctions légales qui peuvent faire mal
Le communiqué se conclut par un rappel salutaire : l’anonymat apparent des réseaux sociaux n’est pas un bouclier contre la loi. Les auteurs de propos discriminatoires s’exposent à des amendes pouvant atteindre 7 500 euros et jusqu’à six mois d’emprisonnement.