
Alors que la rencontre a été interrompue à l’heure de jeu alors que les Stéphanois menaient 0-2, le club forézien a d’ores et déjà fait connaître sa position : pas question de reprendre ou de rejouer cette partie. Selon les informations du Progrès, l’ASSE estime que les trois points de la victoire doivent lui être attribués.
La seule décision prise pour l’instant par la commission de discipline concerne Maxime Bernauer, le défenseur stéphanois expulsé durant la rencontre, qui sera suspendu pour le prochain match face au PSG.
Un calendrier déjà chargé
L’un des arguments avancés par les dirigeants stéphanois concerne le calendrier. « S’il fallait reprendre ou rejouer ce match, ce serait forcément en milieu de semaine, entre deux journées de championnat. Une situation que l’ASSE souhaite évidemment à tout prix éviter avant le verdict qui sera rendu lors de la prochaine commission, le 2 avril », précise le quotidien régional.
Engagée dans une opération maintien cruciale pour son avenir, l’AS Saint-Étienne ne veut pas entendre parler d’une reprise du match à la 60ᵉ minute, scénario qui placerait les Verts dans une situation délicate puisqu’ils évolueraient à dix contre onze, même avec deux buts d’avance.
Montpellier change de position
Si le club héraultais semblait initialement partager l’indignation des Stéphanois face aux incidents et paraissait résigné à accepter la défaite, sa position aurait évolué. Selon Le Progrès, Montpellier pourrait désormais se montrer « pugnace » pour obtenir au minimum une reprise du match au moment de son interruption.
Les deux clubs devront patienter jusqu’au 2 avril pour connaître la décision finale de la commission de discipline, qui pourrait faire jurisprudence dans le traitement des rencontres interrompues pour cause de débordements.