Ce samedi matin, le ministre de l’Education s’est réveillé avec son nom dans les sujets les plus commentés sur Twitter, mais pas pour de bonnes raisons. Le #BlanquerGate est né grâce aux révélations de Libération et Mediapart sur le syndicat Avenir lycéen. Les organisations de jeunesse se sont emparées du sujet.
Selon Libération : Le Mouvement national lycéen se dit également «sidéré d’apprendre» que l’organisation créée en 2018 était un «outil de propagande […] largement financé par le ministère pour faire pression sur les syndicats d’enseignants et d’élèves afin de les empêcher de mener à bien leurs luttes sociales».
Jean-Michel Blanquer va devoir s’expliquer à l’Assemblée nationale. Le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont a posé une question écrite au gouvernement sur le sujet. La gauche parlementaire s’est aussi saisie du dossier et une proposition de résolution pour créer une commission d’enquête sur l’activité du syndicat Avenir lycéen et ses liens avec l’exécutif a été signée.
Photo : Une de Libération.
Après les enquêtes de @Mediapart et de @libe (demain), des députés insoumis, communistes et PS signent une proposition de résolution pour créer une commission d’enquête sur l’activité du syndicat Avenir lycéen et ses liens avec l’exécutif #daronnoir pic.twitter.com/6luMLZ87r4
— LaureEquy (@LaureEquy) November 20, 2020
Communiqué de presse de la FIDL suite aux révélations de @libe sur Avenir Lycéen et le ministère de l'Education. pic.twitter.com/3kpnvqyRnz
— 📣 FIDL, le syndicat lycéen (@FIDLnational) November 21, 2020