En premier lieu, le Covid-19. Dès le début de son intervention, le président de la République devrait rappeler que le coronavirus est toujours présent sur le territoire national et ainsi rappeler l’importance, comme l’ont déjà fait plusieurs professionnels de la santé, des gestes barrière afin de briser les chaînes de contamination.
En ce qui concerne la troisième dose de vaccin, une piste tiendrait actuellement la corde, celle d’intégrer cette dernière au pass sanitaire pour les plus de 65 ans. En revanche, il n’est pour l’heure pas question d’élargir cette nouvelle injection à l’ensemble de la population.
Sur le volet économique, plusieurs thèmes devraient être évoqués par le chef d’État. Comme l’a appris BFMTV ce lundi en fin de journée, Emmanuel Macron devrait annoncer ce qu’il compte faire en matière de retraites. Le 12 juillet dernier, lors de son ultime allocution, il avait conditionné cette réforme à l’amélioration de la situation sanitaire et, ce mardi, le chef d’État devrait annoncer s’il compte réengager ou non ce dossier d’ici la fin de son mandat.
Selon nos informations, et sauf coup de théâtre, les conditions sanitaires n’étant pas réunies, au sein de l’exécutif beaucoup pensent que le président devrait renvoyer cette réforme à plus tard, tout en insistant sur la nécessité de la faire.
En revanche, Emmanuel Macron pourrait annoncer une nouvelle mesure sur le thème du travail, révèlent plusieurs sources au sein de l’exécutife
Finalement, la dernière partie de la prise de parole devrait se transformer en une sorte de service après-vente de son mandat et des ultimes mesures prises ces derniers mois, afin de répondre aux critiques des oppositions. « Il y aura plusieurs minutes sur ‘la situation économique est bonne, chômage à 7,6%, croissance à 6,25%. Les déficits se résorbent, les comptes sont tenus' », énumère un ministre.
Finalement, la réforme controversée de l’assurance-chômage, qui doit pleinement entrer en vigueur le 1er décembre, devrait également être abordée. « Il rappellera l’équilibre de la réforme, qui prévoit aussi de taxer le recours abusif aux contrats courts », conclut une ministre.