Pour Le maire de Saint-Etienne » La décision lyonnaise de ne plus servir qu’un menu sans viande dans les cantines scolaires est avancée sous prétexte de la situation sanitaire. Chaque collectivité tente de répondre au mieux aux contraintes sanitaires qui peuvent être variables ». Gaël Perdriau explique : « Je note que cette décision avait déjà été prise en mai par Gérard Collomb sans qu’elle ne suscite de réactions. Aujourd’hui, je constate donc que se déclenche une polémique à géométrie variable. Quant à moi, je pense qu’il faut laisser une totale liberté aux parents de pouvoir choisir le menu qui leur parait le plus adapté aux besoins réels de leurs enfants. C’est ce que nous faisons, avec succès, depuis l’automne 2014 à Saint-Etienne. Chaque famille peut choisir librement son menu. Il est essentiel de pouvoir éduquer les plus jeunes à une alimentation diversifiée, de qualité, soucieuse de protéger l’environnement et assurant une juste rémunération de nos agriculteurs « .
Gaël Perdriau affirme que : » A cet effet, ceci est d’autant plus essentiel que la Loire reste une grande région agricole et d’élevage, au sein d’Auvergne-Rhône-Alpes, dont nous devons protéger et soutenir l’activité. Bien entendu, les acteurs publics doivent jouer un rôle primordial afin d’apporter des débouchés à l’ensemble des agriculteurs. Au-delà, des emplois directs que ces filières d’excellence représentent, il s’agit de les accompagner complétement vers une agriculture responsable, soucieuse de la protection de la biodiversité et de l’environnement et permettant un élevage de qualité respectueux du bien-être animal ».
Pour le président de Saint-Etienne Métropole : » De manière plus générale, la question du développement agricole doit rester au cœur de nos préoccupations publiques. Il est essentiel que la liberté de commerce soit reconnue au niveau international mais nous devons aussi admettre que les biens agricoles ne sont pas des biens comme les autres. Une agriculture de qualité, socialement responsable et environnementalement propre suppose aussi des efforts. Il est essentiel que le gouvernement, sur le plan international, reste extrêmement ferme pour que les normes qualitatives que la France applique puissent être les mêmes partout dans le monde pour que chacun puisse se nourrir de manière correcte « .
L’homme politique note que » Le gouvernement ne peut pas d’un côté affirmer soutenir l’agriculture et de l’autre permettre une concurrence internationale avec des normes et obligations moins strictes que ce qu’il impose à nos paysans ».