
La Chambre des notaires vient de publier son analyse trimestrielle, et le moins qu’on puisse dire, c’est que la géographie influence fortement les prix !
Saint-Étienne : la ville noire voit rouge
La capitale ligérienne poursuit sa légère décélération avec des appartements anciens affichant un prix moyen de 1 180 €/m², en baisse par rapport aux trimestres précédents. Un paradoxe s’observe toutefois du côté des maisons individuelles, dont le prix médian grimpe à 233 500 €, à contre-courant de la tendance départementale.
Roanne : quand les canons font flamber les prix
Le Roannais tire son épingle du jeu avec une hausse notable des prix, tant pour les appartements (1 340 €/m²) que pour les maisons (170 600 €). Un dynamisme que les notaires attribuent sans détour à l’industrie de l’armement, secteur en pleine expansion dans le nord du département. Les emplois créés dans ce domaine stimulent visiblement la demande immobilière locale.
La périphérie stéphanoise : entre deux eaux
Autour de Saint-Étienne, les prix des appartements anciens (1 330 €/m²) connaissent également une légère érosion, suivant la tendance de la ville-centre. La périphérie reste néanmoins plus attractive en termes de prix au mètre carré.
La Plaine du Forez fait cavalier seul
Contre toute attente, la Plaine du Forez Sud voit le prix médian des maisons anciennes chuter à 240 000 €, tout en restant la zone la plus chère du département pour ce type de biens.
Des volumes de transactions en convalescence
Après l’hémorragie de 2023, le marché immobilier ligérien limite la casse en ce début 2025. Les baisses de volume sont plus modérées : -9% pour les appartements et -6% pour les maisons sur l’année écoulée. Un signe encourageant pour les professionnels du secteur qui espèrent une stabilisation prochaine.
La Loire confirme ainsi son statut de territoire aux multiples facettes immobilières, où l’industrie locale et la typologie urbaine façonnent des micromarchés aux dynamiques parfois opposées.