Ce soutien s’adresse tant aux particuliers en difficulté qu’aux associations qui œuvrent pour l’accès au logement des plus précaires, comme Soliha et l’Agence solidarité logement (ASL).
Des initiatives pour accompagner les plus vulnérables
Charles, réfugié congolais arrivé en France en 2006, sait combien il est difficile de trouver un toit lorsqu’on est sans ressources. « Être réfugiés sans papiers, vous n’imaginez pas la galère, notamment pour trouver un logement », confie-t-il. C’est grâce à l’aide de l’ASL qu’il a pu s’établir avec sa famille. Aujourd’hui, en situation régulière et salarié, il exprime sa reconnaissance : « Heureusement que ces associations sont là. »
Un accompagnement au-delà du logement
« Notre rôle est d’assurer l’accès au logement pour les familles les plus défavorisées, tout en les aidant à devenir actrices de leur propre bail », souligne Jean-Marc Piégay, président de l’ASL. En effet, l’association va au-delà des missions traditionnelles d’une agence immobilière : gestion des baux, états des lieux, suivi des locataires pour prévenir les impayés ou les retards.
Ce modèle rassure également les propriétaires. « Ce dispositif, financé par Saint-Étienne Métropole, représente une garantie pour eux tout en répondant à une mission sociale », précise-t-il.
Des résultats concrets en 2023
Selon Siham Labich, vice-présidente de Saint-Étienne Métropole chargée de la cohésion sociale, le Fonds solidarité logement a permis :
• 278 000 euros de subventions à Soliha et l’ASL pour soutenir leur mission.
• 2 818 aides directes accordées aux ménages sur 3 618 demandes reçues, une augmentation notable des aides liées aux charges locatives (+23 %).
Ces dispositifs offrent aussi un accompagnement social pour stabiliser durablement les locataires.
Un engagement bénéfique pour tous
Soliha, présidé par Guy Giraud, gère environ 700 logements, dont 470 dans Saint-Étienne Métropole, tandis que l’ASL en supervise 500. Les deux associations s’emploient également à capter des logements vacants.
Leur approche inclut la remise en état de logements vétustes grâce à des baux à réhabilitation. Une solution avantageuse pour les propriétaires : ils contribuent à un « acte social », bénéficient de crédits d’impôt et voient leurs biens rénovés.
Lutter contre les logements vides, un enjeu clé
En plus de soutenir les locataires, ces initiatives participent à la lutte contre les logements vacants, un problème persistant sur le territoire. « C’est un cercle vertueux : les propriétaires, les associations et les locataires trouvent tous leur compte », résume Siham Labich.
Avec cet engagement renforcé, Saint-Étienne Métropole réaffirme son rôle moteur dans la cohésion sociale et la solidarité envers les ménages les plus fragiles.