La femme décédée habitait une résidence de la rue du Dorlay à La Grand-Croix. Deux personnes présentes au moment des faits sont en garde à vue afin de trouver des explications sur cette sordide histoire.
Autour de 3 heures du matin, les pompiers de Saint-Etienne et l’ensemble des services de sécurité sont arrivés sur place pour tenter de réanimer la victime. Des minutes entières afin de trouver un souffle, une reprise du cœur, pourtant, rien n’y fait, cette femme décédera quelques minutes plus tard.
Mais pourquoi un tel drame ?
Un témoin a vu le corps sur le sol : « à 3 heures, il n’y avait personne et à 3h30, elle était inanimée, quelle tristesse! » explique l’homme à nos confrères du Progrès. « Au départ, j’ai cru à un mannequin sur le sol » raconte un voisin. « C’est moi qui ai tout de suite prévenu les secours ». Mais la majeure partie des habitants qui l’a côtoyée savait qu’elle n’avait pas toute sa tête. « C’est triste, mais elle sortait d’hôpital psychiatrique ».
Elle hébergeait chez elle un couple de 30 ans au même aspect, avec des profils très fragiles psychologiquement. Ce couple « fragile » est suspecté par les enquêteurs. Il pourrait être à l’origine du drame, nous confie un homme des forces de l’ordre : « visiblement, la quinquagénaire aurait été poussée par ses locataires suite à une dispute, mais tout cela reste à vérifier ».
Un état psychiatrique grave, et personne pour les aider
« Dans l’immeuble, tout le monde savait qu’ils étaient bizarres » explique un voisin. Un autre voisin décrit des scènes de cris et d’ambiance d’alcool. « Sans arrêt on entendait des cris dans l’appartement. Ca gueulait très fort tous les jours ». D’autres rajoutent « je les ai vus boire et chanter à tue-tête en bas de l’immeuble ». A noter que personne n’est venu les aider, alors que de nombreux habitants sont présents à proximité. Le maire de La Grand-Croix, Luc François, n’a jamais alerté les services sociaux de ce problème bien particulier dans la résidence rue de Dorlay. Pourquoi cette chape de plomb ? Pourquoi les services sociaux ne sont pas intervenus, chez elle, avant sa mort ? Pour le moment, les agents de la sûreté de la Loire cherchent toujours des éléments pour expliquer mieux ces faits malheureux.