Relancé par sa victoire aux forceps à Nîmes, l’ASSE aborde ses chocs face à Wolfsbourg et Lyon avec un peu plus de confiance… Mais un tournant décisif de la saison se joue cette semaine.
🏆 Elle revient !
🔜 C’est jeudi !
🔥 Ne la manquez pas !— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) October 1, 2019
#ASSEWOB
🤩 Ne manquez pas le retour de la Coupe d’Europe dans le Chaudron ! 🔥— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) September 30, 2019
L’espace de quelques heures, entre le succès surprise de Dijon à Reims (2-1) et le but de Mathieu Debuchy aux Costières, l’AS Saint-Etienne s’est retrouvée lanterne rouge. Une situation que le club ligérien n’avait plus connu depuis le 15 août 2009 (2eme) et sa défaite sur la pelouse du Toulouse FC (1-3) et jamais aussi tard dans la saison depuis l’exercice 2008-2009 (dernier à la 15e journée). Autant dire qu’il y avait déjà urgence au moment de se rendre à Nîmes. Face aux Crocos, la manière importait peu.
Wolfsbourg: Guilavogui s’extasie pour l’ASSE et Perrin https://t.co/MtHzJD31yR pic.twitter.com/uyE1Pg0KYt
— Football.fr (@football_fr) October 1, 2019
D’ordinaire prompt à faire le jeu, Ghislain Printant avait choisi de laisser le ballon à son adversaire du jour : « On a été mis sur le reculoir, mais on a souffert volontairement. On avait décidé de laisser le ballon à Nîmes. J’en avais marre de faire le jeu, d’être contré et de devoir au final régler la note », assène le technicien qui avait mis en place le plan de jeu pour subir : « Ce n’est pas le match le plus abouti de Saint-Etienne. Ce n’est pas le football que j’apprécie le plus, mais on gagne. On était très malade. On s’est comporté comme une équipe qui devait faire tourner le compteur points ». A l’orée d’une semaine décisive qui ne changera rien à l’avenir de l’entraîneur des Verts, l’ASSE occupe la 19e place au classement de Ligue 1…ex-aequo avec le 15e (Nîmes) mais avec la différence de buts la moins favorable du troupeau.
Plus d’un millier de supporters allemands est attendu pour la rencontre de Ligue Europa la semaine prochaine entre l’#ASSE et Wolfsburg. #C3 #ASSEVFLW
— Anthony Perrel (@AnthonyPerrel) September 24, 2019
Wolfsbourg, des « invincibles » à faire chuter
Mais cette semaine, Sainté se retrouve face à deux gros chocs en l’espace de quelques jours avant une trêve internationale, qui, quoi qu’il arrive, fera beaucoup de bien aux organismes et aux têtes. Jeudi soir (18h55), les coéquipiers de Loïc Perrin reçoivent Wolfsbourg pour continuer d’exister dans la phase de poule de la Ligue Europa. Battu à Gand face à son concurrent direct lors du match inaugural (2-3), les Verts n’ont pas vraiment le choix : il leur faudra faire le carton plein à Geoffroy-Guichard pour espérer arracher un 16e de finale.
Faire chuter le club de Josuha Guilavogui ne sera pas chose aisée. Les « Loups » – 7e de Bundesliga – restent sur une série de dix matches sans défaite en compétition officielle depuis le 11 mai dernier. Après un enchaînement de quatre matches nuls consécutifs en championnat, ils ont d’ailleurs renoué avec le succès ce week-end à Mayence (0-1). Les Foréziens n’ayant pas encore gagné à domicile cette saison, la tâche s’annonce rude …
Un derby historique à plus d’un titre
Mais le plus gros match de la semaine (et de la saison?) est clairement le choc de dimanche soir (21 heures) face à l’Olympique Lyonnais. Il y a quelques mois, l’affiche se jouait tout en haut du tableau. Dans une lutte pour la 3e place qualificative en Ligue des Champions. Aujourd’hui, Lyon, seulement 11e du classement avec 9 points, souffre autant (sinon plus) que Sainté. Incapable de s’imposer depuis le 16 août et sa promenade contre Angers (6-0), les Gones restaient sur sept matches sans victoire (4 nuls, 3 défaites) avant le déplacement sur la pelouse de Leipzig en Ligue des Champions et le tandem Sylvinho – Juninho se retrouvait déjà dans l’oeil du cyclone.
Dimanche soir, ce sera malheur au vaincu. Un match à la vie à la mort qui rajoute forcément beaucoup de crispation autour de ce 119e derby. Au delà de l’enjeu immédiat, il y a aussi une dimension historique à cet affrontement de 2019. En effet, en cas de victoire rhodanienne dans le Chaudron, l’OL reviendrait à la hauteur de l’ASSE au nombre de victoires (42 contre 43 actuellement). Une première depuis la saison 1956 – 1957, date de la bascule qui a transformé Sainté « en locomotive » et Lyon « en wagons ». Aux coéquipiers de Wahbi Khazri de ne pas faire injure à leurs illustres ainés…
Source : But Football Club