Au mois d’avril 2017, une course poursuite entre un fourgon et une Peugeot 205. La scène a lieu à Gannat dans l’Allier. Ce duel qui aurait pu être le scénario d’un film catastrophe a fait trois morts dont une femme et sa fille, toutes deux originaires de Boën-sur-Ligon.
Le 20 avril 2017, un chauffeur devient fou. Les feux sont tous grillés, il dépasse par la droite. Aucune règle n’est respectée. L’homme prend le rond-point à contre sens. Il fonce comme un fou. Il n’est pas seul. Deux autres véhicules sont des dangers publics dans le centre-ville de Ganat (Allier). Ils font du rodéo dans les rues, manquent de renverser des passants. Le drame est inévitable. Et il arrive malheureusement. Un des chauffeurs percute une Peugeot 205. La voiture à la marque du lion percute un arbre. Bilan : trois morts et un blessé grave.
Une jeune femme et sa fille de 9 ans perdent la vie
Mercredi, la cour d’appel de Rion (Puy-de-Dôme) a rendu son jugement. Dans un des véhicules fous, un père et son fils étaient impliqués dans le rodéo des routes. Le fils a été condamné de trois ans de prison. Quant au père, il prend 6 mois ferme. C’est une condamnation après appel. Une peine confirmée au deuxième jugement. Ils passeront directement par la case prison.
Pourquoi un tel drame en plein centre-ville ?
La justice a voulu comprendre ce drame. Pourquoi, dans cette petite ville calme, ce genre de folie arrive-t-il ? Que s’est -il passé en ce mois d’avril ? Pourquoi le fait divers a-t-il fait trois morts. Cette jeune fille de 9 ans, tuée comme deux autres personnes à cause d’un « regard de travers »
Tuées à cause d’un regard de travers
La cause du drame : la course poursuite est due à un différend, un simple « mauvais regard » entre conducteurs. L’un des conducteurs, un homme de 24 ans, roulait à très forte vitesse. Il voulait échapper à deux individus qui voulaient régler des « regards de travers » lors d’un rassemblement évangélique. Dans la 205, il y avait quatre personnes dont la femme d’un habitant de Boën, leur fille et une amie de l’enfant. Les Ligériens partaient se détente pour aller faire du cheval à l’occasion d’un anniversaire. Une cérémonie qui devait être joyeuse et qui a tourné à la catastrophe. Tout ça à cause d’un « mauvais regard » entre habitants.
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