Le 28 juin approche. Deux listes sont proposées aux Stéphanois. « La liste Préférons le Défi » avec à la tête, Gaël Perdriau, le maire actuel de la ville de Saint-Étienne. L’autre est celle du socialiste Pierrick Courbon. Le premier propose une continuité de son programme, le deuxième propose 42 mesures pour relancer l’économie.
42 mesures, un chiffre métaphorique en rapport avec le département. Pierrick Courbon souhaite « répondre à la crise sociale ». Une ville écologique, solidaire et humaine. On pourrait imaginer de fortes décisions pour tous les Stéphanois. Mais parmi les 42 propositions, un bon d’achat de 50 euros pour chaque Stéphanois. Cette aide financière peut -elle relancer l’économie ? Mais peut-on relancer l’économie avec 50 euros offerts à chaque Stéphanois ? Certains sur les réseaux sociaux dénoncent « des mesurettes populo ». On est en droit de se poser la question. Pierrick Courbon souhaite aussi proposer une aide de 300 euros pour l’achat d’un vélo électrique. Il souhaite aussi mettre en place un bus administratif et social sillonnant les quartiers de Saint-Étienne. Toutes les mesures proposées par Pierrick Courbon à découvrir ICI.
Pour Gaël Perdriau, « il faut maintenir les propositions annoncées au premier tour ». Le maire souhaite un plan de soutien économique au niveau de la métropole. Mais Gaël Perdriau veut mettre en valeur le centre-ville malgré l’ouverture de Steel. Par exemple, offrir 3h de stationnement gratuit dans les parkings souterrains le samedi. Certains Stéphanois vont répondre qu’il faut des places de parking gratuites toute la semaine et toute l’année en centre-ville pour relancer le commerce. C’est la proposition que certains habitants demandent sur les réseaux sociaux. Gaël Perdriau demande également, 1h de stationnement en surface chaque jour et une mise à disposition de locaux pour les commerçants en devenir qui souhaitent tester leur concept. Le maire souhaite aussi mettre en place un pass 10 voyages pour 10 euros. L’ensemble des propositions du maire actuel sont disponibles ICI.
