Certains adorent monter des meubles Ikéa (on vous jure, on en connaît !). Le géant du meuble Suédois a eu l’idée de développer une plateforme, TaskRabbit, pour ses clients qui n’ont pas le temps (ou l’envie) d’assembler eux-mêmes leur mobilier en kit.
Déjà plus de 100 taskers dans la Loire
Les taskers (c’est ainsi que la plateforme les appelle) sont des retraités, des gens passionnés, ou bien des demandeurs d’emploi qui contre (une petite) rémunération viennent faire le taf chez vous. Selon la plateforme, quelques 100 taskers sont référencés dans la Loire.
Bricoler pour arrondir les fins de mois
L’occasion de mettre du beurre dans les épinards comme on dit. Car ce petit boulot ne rapporte pas grand-chose : il faut d’abord se déclarer comme autoentrepreneur. Les taskers sont payés au forfait fixé par Ikea, en fonction de la taille du meuble, du nombre de pièces à assembler et donc du temps théorique prévu pour le monter. En vrai, plus on pratique moins on met de temps. Et le chiffre d’affaires du bricoleur en mode Uber est taxé à 23,7 %. TaskRabbit prélève 30 % de commission sur la prestation payée par le client.
Les clients donnent leur avis
Les clients donnent ensuite leur avis sur la qualité du travail réalisé. Entre une et cinq étoiles. Précision : les taskers interviennent pour tout type de meubles, « sauf pour installer cuisines et salles de bain, qui nécessitent des compétences plus spécifiques, comme la plomberie ». Comment Ikéa évalue la compétence des bricoleurs ? Elle ne le fait tout simplement pas. Dans les avis sur internet, on le remarque: « les clients ont la responsabilité de déterminer si le bricoleur qu’ils engagent est qualifié pour effectuer la tâche » (sic).
En cas de dommage lors de l’intervention…
Par exemple, un mur abîmé lors de la fixation d’un meuble ? Une assistance s’engage à réparer les dégâts, jusqu’à 10.000 €.