
Les centres de bronzage sont-il en danger ? 22 000 emplois sont menacés par un avis rendu le mercredi 10 octobre 2018 par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire. Il est demandé aux pouvoirs publics de prendre toute mesure de nature à faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels. Nous avons interrogé Edwige Bibanzilha du centre B & B Sun à Saint-Etienne.
D’après l’ANSS, l’exposition de la population aux UV artificiels en cabine serait dangereuse pour la santé. Un risque « avéré » mentionne l’avis de l’Agence Nationale. « On recommande l’arrêt de l’activité liée au bronzage artificiel, et aussi l’arrêt de la vente d’appareils délivrant des UV à visée esthétique notamment aux particuliers« , a expliqué à l’AFP Olivier Merckel, chef de l’unité d’évaluation des risques aux agents physiques à l’Anses. Déjà en 2014, l’Anses recommandait « la cessation à terme de tout usage commercial du bronzage par UV artificiels« .
« Ce sont les coups de soleil qui sont cancérigènes »
A Saint-Etienne, Edwige Bibanzilha, responsable du centre B & B Sun, temporise l’annonce. « Le rapport, il est violent. Il y a déjà un décret qui demande d’espacer l’utilisation des cabines de 48h, il est très bien fait (le décret) ». Pour Edwige, il y a peu de contrôle. « On paye pour les gens qui n’ont aucun contrôle, ceux qui mettent des machines dans des salles de sports ou rien n’est contrôlé, là où il n’y a aucun suivi, aucun contrôle ». Pour la responsable du centre B & B Sun, il faut éduquer le consommateur et le freiner sur les séances en trop. « Quand je décide que c’est non, c’est non ».
Certaines cabines de bronzage en France ne font pas l’objet de contrôle depuis 7 ans, Certains personnels n’ont pas de formation pour cela. Pour Edwige Bibanzilha, il est important de suivre l’évolution du métier, de surveiller chaque séance du client. D’après l’AFP ; le ministère de la Santé n’a pas encore pris de décision sur le sujet
Ecoutez Edwige Bibanzilha du centre B & B Sun :
Donnez votre avis sur notre page Facebook