À 57 ans, le technicien, compétiteur dans l’âme, ne ferme aucune porte, mais se refuse pour l’instant à tout plan défini, concentrant son énergie sur les défis sportifs immédiats.
2026, une fin attendue et un rêve en tête
Dans une interview diffusée ce mercredi 8 janvier au JT de 13 heures de TF1, Didier Deschamps a évoqué avec sérénité l’échéance de son mandat à la tête des Bleus. « Il y a une vie après. Je ne sais pas laquelle, mais elle sera très bien aussi. » D’ici juillet 2026, l’ancien capitaine des champions du monde 1998 a un objectif clair : guider l’équipe de France vers de nouveaux sommets.
Les échéances sont nombreuses : phase finale de la Ligue des nations dès mars, éliminatoires de la Coupe du monde, et bien sûr, le Mondial nord-américain en ligne de mire. Dans un scénario idéal, Deschamps espère conclure son parcours par un troisième sacre mondial le 19 juillet 2026 au MetLife Stadium dans le New Jersey.
Reprendre un club : une option envisageable
Après avoir marqué de son empreinte le poste de sélectionneur, l’hypothèse de voir Didier Deschamps retourner sur le banc d’un club reste crédible. Respecté sur la scène internationale, notamment en Angleterre, il pourrait susciter des convoitises, en particulier en Premier League.
« Revenir dans un club ? Oui, oui, à partir du moment où je l’ai fait », confiait-il en novembre 2023 au Nice-Matin. Mais Deschamps n’est pas du genre à agir dans la précipitation. Chaque décision est longuement réfléchie, débattue avec ses proches. Son pragmatisme laisse penser qu’il pourrait choisir de prendre du recul avant de relever un nouveau défi.
L’hypothèse d’une retraite anticipée
Bien que jeune dans le milieu du management sportif, une retraite anticipée n’est pas à exclure. Entraîneur depuis 2001, Didier Deschamps a peut-être déjà accompli tout ce qu’il s’était fixé comme objectifs. « Si j’ai moins de passion, d’envie, de détermination, je ne continuerai pas juste pour continuer », rappelait-il à l’automne 2023. L’idée de se retirer pour profiter de sa famille et d’un rythme de vie plus apaisé pourrait séduire celui qui a passé plus de trois décennies dans l’univers exigeant du football professionnel.
Peu probable : un rôle dans une sélection étrangère ou à la FFF
L’attachement de Deschamps au maillot bleu semble exclure l’idée qu’il prenne un jour les rênes d’une autre sélection nationale, malgré les offres lucratives qu’il aurait déjà reçues. L’aspect financier n’a jamais guidé ses choix.
Quant à la perspective de présider la Fédération française de football, elle paraît également improbable. Malgré les éloges de Noël Le Graët, ancien président de la FFF, Deschamps semble bien plus attiré par l’action sur le terrain que par la gestion fédérale.
Un homme de terrain avant tout
Baignant dans le milieu du football depuis son adolescence, Didier Deschamps reste avant tout un homme de terrain. Grand stratège et habile gestionnaire de groupe, il s’est imposé comme un compétiteur infatigable, capable de transcender un collectif.
Que ce soit pour reprendre un club, faire une pause ou explorer d’autres horizons, une certitude demeure : l’après-2026 de Didier Deschamps sera à son image, marqué par la réflexion, l’exigence et la quête de sens. Le mystère reste entier, mais l’homme a toujours su s’adapter avec succès à chaque étape de sa carrière.
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