Si l’entreprise est en difficulté, c’est à cause d’impayés.
Philippe Mis, le PDG de la société Gimaex devrait faire un discours vendredi pour parler d’une déclaration de cessation des paiements auprès du tribunal de commerce de Bobigny.
Il y a deux sites de production, à Roanne et à Mitry-Mory en Seine et Marne.
Le site de Roanne a fermé mercredi pour ne réouvrir que le 8 janvier. Philippe Mis annonce : « c’est une mesure de protection de l’entreprise, de ses salariés et de moi-même ».
La prochaine audience au tribunal devrait permettre de demander une mesure de protection. Il y aurait soit un redressement judiciaire si l’état de cessation de paiements est constaté, soit une procédure de sauvegarde si ce n’est pas le cas.
Si l’entreprise est en difficulté, c’est à cause d’impayés , suite à des commandes de l’Irak (ministère du pétrole) et de la Lybie (Lybian national safety organisation).
Le problème viendrait de soucis de conformité des véhicules par rapport au cahier des charges des clients.
Ces arguments ont été balayés car même si le client Irakien n’a rien payé pour la livraison de 137 véhicules, un premier acompte de 9 millions de dollars a finalement été versé. La société Gimaex attend le reliquat de 7 millions pour livrer le reste de la commande soit 47 véhicules dont certains déjà fabriqués et stockés à Roanne.
Des échanges diplomatiques ont permis le paiement.
Concernant le paiement de la commande libyenne, la société attend toujours le chèque.
Un chèque libyen permettrait de renoncer à une mesure de protection et payer les fournisseurs qui ne viennent plus livrer. Avec le paiement de la Libye, l’entreprise pourrait travailler normalement. Ces dernière semaines l’activité du site de Roanne a tourné au ralenti, avec du chômage partiel.
Pourtant, à en croire Philippe Mis : « les carnets de commandes sont pleins » Il faut juste que le problème financier soit réglé.