Le portrait de la famille de Roland Magdane continue ! Vous retrouverez pépé dont la folie ne s’arrange pas au point que mémé commence à lui tricoter des camisoles de force ! La folie de la femme de Roland Magdane obsédée par le BIO et le réchauffement de la planète n’arrange rien ! Roland Magdane arrivera t il a sortir indemne de cette folie familiale ? Nous allons regarder Roland Magdane se débattre … face au monde de fous qui l’entoure; Les spectateurs pourront ils sortir indemnes de ce vent de folie qui plane dans la salle ? L’humoriste sera le samedi 21 janvier 2021 à 20h au Zénith de Saint-Etienne. Tarifs : de 34 à 43 euros.
Interview de Laurent Magdane :
- Votre nouveau spectacle s’appelle « Déjanté », parlez-nous un peu de son contenu…
Pour les aficionados de Pau qui m’ont déjà vu, c’est un spectacle 100 % nouveau. Ils vont y retrouver les personnages qu’ils connaissent, c’est-à-dire mon couple, ou encore l’adolescent : des situations qui les renvoient à ce qu’ils vivent. C’est un spectacle familial, qui évoque des souvenirs entre générations. J’aime à penser que je suis le comique de famille. - Au départ, vous vous destiniez à des études de médecine. Que s’est-il passé ensuite ?
(Rires) Heureusement que je n’ai pas continué, car étourdi comme je suis, j’aurais sans doute oublié des trucs avant de recoudre le ventre d’un patient ! Cela faisait longtemps que je faisais du théâtre, mais mes parents m’ont dit « Passe ton bac d’abord ». Puis, la passion du théâtre me dévorait, alors un jour, j’ai été assez adulte pour dire à mes parents que c’était ce que je voulais faire. - Vous avez participé à une émission culte, le « Collaro Show », un tremplin pour votre carrière. Quel regard portez-vous sur cette époque ?
Oui, exactement, c’était une émission qui fédérait tout le monde, alors qu’aujourd’hui, chacun est avec sa tablette. Je ne suis pas nostalgique de cette époque. Ce que j’ai vécu par la suite a été bien au-delà de mes espérances. Mais je suis nostalgique de ce genre d’émission, il n’y a plus aujourd’hui ce côté familial. Par contre, dans mon public, il y a les ados des années 80, avec leurs enfants. - A plus de 70 ans, vous êtes toujours en tournée, comment expliquer cette longévité ?
Je vais finir sur scène en déambulateur ! (rires). Oui j’en ai pleinement conscience et je me dis que ce genre de carrière n’existera plus. Pour les chanteurs oui, mais pour les comiques, c’est plus compliqué. J’ai ce côté fédérateur de générations et puis, sans faire le fanfaron, il y a aussi le travail. Je passe plus de deux heures par jour devant mon ordi à préparer un prochain spectacle. Je sais que quand j’entre sur scène, les applaudissements sont pour mes 40 ans de carrière, c’est un moment d’amour. - Comment va l’humour aujourd’hui ?
Il est pas mal, dans le sens où il y a toujours entre 4 et 5 comiques par génération. Je suis toujours curieux et bienveillant de ce qui se fait. Les jeunes comiques sont un peu comme mes enfants. J’ai dépassé le stade de la concurrence. J’aime la nouvelle génération comme Blanche Gardin ou Haroun. - Vos thèmes de prédilection sont donc toujours les mêmes ?
Oui, cela ne change pas. Je prends une situation de la vie quotidienne et je tire dessus, comme avec une pelote de laine, jusqu’à atteindre la situation de l’absurde. - Pourquoi la politique n’est toujours pas présente dans vos sketches ?
Ben quand j’ai commencé ma carrière, il y avait Bedos, c’était le roi. Puis Coluche est arrivé. Donc je me suis écarté de tout ça. Mais dans le prochain spectacle, j’envisage d’en parler.