
Illustration Music on Jaurès 📸 Ville de Saint-Étienne
Dans le palmarès Ville de Rêve 2025, qui classe les communes de plus de 150 000 habitants, la cité stéphanoise décroche la 6ᵉ place, à égalité avec Nantes. Un rang légèrement inférieur à celui de l’an dernier (4ᵉ), mais qui confirme son attractivité dans plusieurs domaines clés.
Un cadre de vie accessible et dynamique
Devancée par Dijon, Brest, Angers, Rennes et Paris, Saint-Étienne se classe tout de même devant Bordeaux, Aix-en-Provence et, surtout, Lyon, qui ne pointe qu’à la 20ᵉ place. Un classement basé sur 725 données publiques regroupées en une vingtaine de critères : coût de la vie, sécurité, climat, loisirs, transports…
Sans surprise, la ville brille particulièrement par son accessibilité financière. Avec un prix moyen de 1 280 €/m² et des loyers à environ 10 €/m², Saint-Étienne est la seule ville française de plus de 50 000 habitants où le prix du m² reste sous la barre des 1 500 €. Ce faible coût de la vie s’ajoute à une offre riche en loisirs : 51 structures sportives, 140 équipements dédiés et 342 associations culturelles.
Un climat favorable à l’horizon 2050
Un autre point fort, plus inattendu : les projections climatiques. Selon les prévisions, Saint-Étienne devrait être relativement préservée des épisodes caniculaires qui toucheront la France en 2050. Avec seulement deux journées de canicule, sept nuits tropicales et une température maximale moyenne de 27 °C, la ville se positionne mieux que la majorité de ses concurrentes en matière de résilience climatique.
Attractivité et sécurité, des points faibles persistants
Tout n’est cependant pas parfait. Le score d’attractivité de la ville reste faible (36/100), plombé par une vacance des logements de 12,5 % et une démographie en déclin. De même, la question de la sécurité reste un enjeu, avec une note de 45/100 basée sur les chiffres de la délinquance, la sécurité routière et les interventions des secours. Malgré tout, Saint-Étienne ne fait pas moins bien que la plupart des autres grandes villes, seules Dijon, Strasbourg, Angers et Brest affichant de meilleurs résultats.
Un classement flatteur, mais des défis à relever
Si Saint-Étienne figure dans le haut du tableau des villes où il fait bon vivre, elle doit encore relever plusieurs défis : attirer de nouveaux habitants, redynamiser son tissu économique et améliorer son image. Des enjeux cruciaux pour continuer à se hisser parmi les « villes de rêve ».