L’ex-Galerie Dorian devient la COSEM (Coordination des Oeuvres Sociales et Médicales) et ne devrait pas tarder à ouvrir. D’ailleurs les rendez-vous sont déjà possibles pour les soins dentaires notamment. 50 médecins et 25 dentistes vont travailler sur le lieu. Il est déjà possible de prendre rendez-vous pour le mois de juillet. C’est sur Doctolib que nous avons découvert la disponibilité pour des prises de rendez-vous à destination des patients avec un dentiste.
Un lieu très attendu par les Stéphanois en manque de dentistes. En effet, si on fait le tour des praticiens dentaires à Saint-Étienne, aucun n’accepte de nouveau rendez-vous. Lorsque la secrétaire décroche c’est toujours la même phrase « Nous ne prenons pas de nouveaux patients. L’arrivée de la Cosem est donc un « Hourra » pour beaucoup de patients.
Du retard dans les travaux causés par la Covid-19 et des approvisionnements pour finir les travaux, une ouverture dans l’été. Selon Le Progrès, Daniel Dimermanas, le directeur de la COSEM, avait indiqué que le centre de santé, en lieu et place des anciennes galeries Dorian, allait ouvrir ses portes en mars-avril. Il avait néanmoins pris la précaution d’ajouter « normalement ». Il avait bien fait. Le centre devrait ouvrir dans l’été. La commission de sécurité doit passer ce mois-ci. Une ouverture en juin est donc possible ? C’est avec impatience que les Stéphanois attendent pour se faire soigner.
Comment expliquer ce manque de dentistes dans la Loire et à Saint-Etienne ?
Il y a plusieurs raisons. La principale est qu’il y a un numerus clausus pour les dentistes comme pour les médecins : environ 1 200 étudiants en dentaire sortent diplômés chaque année pour toute la France.
Le manque de dentistes est aussi dû au fait que les jeunes diplômés ne veulent pas sacrifier leur vie personnelle. Ils refusent de travailler 10 heures par jour comme le faisaient leurs aînés.
Enfin, la profession se féminise, car les femmes réussissent mieux aux examens que les hommes, et celles qui ont des enfants ne travaillent pas forcément à plein temps.
Résultat : si 1 200 étudiants sont diplômés chaque année, ce nombre ne se retrouve pas sur le marché du travail en équivalent temps plein.