Marc Chavanne, maire de Saint-Jean-Bonnefonds, illustre bien ce revirement : “Je n’ai rien contre la patinoire en soi, mais le problème est avant tout budgétaire. Nous n’avons plus les moyens de soutenir un tel projet, surtout avec le financement régional réduit à 2,6 millions d’euros. Je refuse de compromettre l’avenir, pour moi c’est non.” explique t’il dans les lignes du Progrès.
François Driol, maire d’Andrézieux-Bouthéon, partage cette position : “Les priorités sont ailleurs, il faut d’abord répondre aux besoins essentiels comme la voirie, la gestion de l’eau, l’assainissement, ou encore les transports en commun. La patinoire n’est pas un besoin fondamental.”
Christophe Faverjon, maire d’Unieux, est également d’avis que “le choix budgétaire doit se faire, et c’est la patinoire qui doit être sacrifiée.” Cette opinion est partagée par plusieurs autres élus, dont Cyrille Bonnefoy (La Ricamarie), Éric Berlivet (Roche-la-Molière), Ramona Gonzalez-Grail (La Talaudière), Marie-Christine Thivant (Sorbiers), Christian Servant (Saint-Priest-en-Jarez) et Gérard Tardy (Lorette).
Le scepticisme à l’égard du projet s’étend aussi aux maires de petites communes comme Jean-Alain Barrier (Farnay), Yves Lecocq (Pavezin), Gilles Perache (Saint-Romain-en-Jarez), ainsi que André Charbonnier (Chamboeuf), Gilles Boudard (Caloire) et Pascal Fayolle (Saint-Christo-en-Jarez), qui se positionnent également contre la patinoire.
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