
Le rassemblement est prévu à 10h30 à la Bourse du Travail, suivi d’une marche jusqu’à la place Jean-Jaurès, avec une rencontre programmée en début d’après-midi avec Pierrick Courbon, député socialiste de la ville.
Une demande de reconnaissance
Les AESH dénoncent leur précarité et demandent la création d’un véritable corps de fonctionnaires de catégorie B dans la fonction publique, afin de donner une reconnaissance statutaire à leur métier. Ces professionnels, indispensables pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap, souhaitent que leur rôle soit pleinement valorisé au sein du système éducatif.
Des salaires jugés insuffisants
Outre la reconnaissance statutaire, les AESH réclament une revalorisation significative de leurs salaires. Actuellement, ils pointent du doigt des augmentations qu’ils jugent dérisoires tout au long de leur carrière. En effet, avec des hausses limitées à 15 euros brut tous les trois ans et seulement 48 euros brut après 12 ans de service, ils estiment que leurs rémunérations ne permettent pas de faire face au coût de la vie, notamment dans un contexte d’inflation.
Un métier essentiel mais invisibilisé
Les accompagnants se disent souvent « sacrifiés » et « invisibilisés », malgré l’importance de leur mission auprès des élèves en situation de handicap. Leur mouvement de grève vise à sensibiliser le public et les autorités à leurs revendications, dans l’espoir d’obtenir des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.