Un appel à l’aide auprès de l’État
En janvier et mars dernier, déjà, les conseillers métropolitains avaient voté à l’unanimité un vœu portant sur la prise en charge par l’État du coût d’un AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) sur le temps périscolaire et l’instauration d’un statut pour ces accompagnants, ainsi qu’un vœu sur la scolarisation des enfants déficients visuels dans la Loire.
Siham Labich, vice-présidente en charge de la cohésion sociale et du handicap, a présenté un nouveau vœu lors du dernier conseil pour renforcer la scolarisation des enfants porteurs de handicap.
Trop peu de classes ULIS
Le conseil métropolitain constate qu’il y a trop peu de classes ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire) alors que le nombre d’élèves orientés vers ce dispositif augmente. Du coup, certains restent sur le carreau : non scolarisés ou seulement à temps partiel. « Nous demandons que l’État mette tout en œuvre afin que le système scolaire facilite l’insertion pour la réussite en milieu ordinaire de ces enfants. »
Sur le territoire métropolitain, il y a 32 ULIS. Ces unités accueillent de l’école au lycée des élèves pour les intégrer partiellement, en fonction de leur handicap, en classe ordinaire.
Les crédits de l’État ont augmenté
Le conseil a néanmoins noté que le Gouvernement a augmenté les crédits alloués à la scolarisation des enfants handicapés, les faisant passer de 250 millions en 2021 à désormais 3,3 milliards. Malgré cela, la transformation inclusive de l’école n’est pas encore achevée. Et c’est ce que ce vœu rappelle. Un vœu approuvé par l’ensemble du Conseil. Avec le regret, que ce ne soit « qu’une incantation » auprès du Gouvernement, sans vraiment de demandes précises concernant notre territoire.