
Un conducteur de train de la SNCF, âgé de 52 ans, a sauté de sa cabine alors que son train roulait à pleine vitesse. La victime, originaire de Saint-Étienne, a été retrouvée sans vie sur les rails par les secours.
Une intervention rapide mais un trafic perturbé
Grâce au système de sécurité automatique des trains, le TGV s’est immobilisé peu après le drame. Cette interruption a paralysé la circulation ferroviaire sur cet axe dans les deux sens pendant plusieurs heures. Les passagers, choqués, ont été pris en charge par des équipes de la SNCF.
Une enquête en cours et des réactions partagées
Mercredi, l’identité du conducteur a été confirmée. Il s’agissait de Bruno Rejony, un militant CGT bien connu des cheminots. Dans un communiqué publié dans la soirée, l’union régionale de la CGT cheminots a rendu hommage à ce « militant infatigable » qui portait « haut les valeurs de la CGT ».
Le syndicat a également critiqué la communication de la direction nationale de la SNCF, estimant qu’elle était « hâtive » et qu’aucun élément tangible ne permettait encore de privilégier la thèse du suicide.
Une crise au sein de la SNCF
Ce drame met en lumière les tensions qui pèsent sur les cheminots, souvent confrontés à des conditions de travail difficiles et à des réorganisations successives. Le décès de Bruno Rejony suscite une onde de choc dans la profession et relance les discussions sur la santé mentale au sein de l’entreprise.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises de cet événement tragique. En attendant ses conclusions, la CGT appelle à la retenue et au respect de la mémoire du conducteur.