
Notre ville n’est pas un coupe-gorge et les faits sont rares, mais il reste évidement des faits. Le tribunal de Saint-Étienne vient de juger trois hommes qui ont agressé un habitant, juste pour lui arracher son portable. Les faits se sont déroulés place Roannelle à Saint-Étienne.
Une victime laissée pour morte
« La victime a été laissée pour morte et ça ne vous dérange pas ! ». L’un des prévenus répond : « je m’en foutais sur le moment, mais aujourd’hui j’ai changé et j’ai bien réfléchi, ce n’était pas vraiment moi, je ne me reconnais pas ».
Trois prévenus à l’audience
Ce lundi, ils sont 3 à être jugés. Les faits, les voici : Un jeune homme rentrait d’une soirée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le quartier de la Tarentaize-Beaubrun quand 3 voyous l’ont agressé. Il s’est réveillé dans l’ambulance des pompiers, complètement sonné et sans son téléphone.
Les auteurs des faits se renvoient la balle
La caméra de surveillance de la ville a tout filmé. Pourtant, deux des accusés contestent les faits. « Je n’ai rien fait, on
était alcoolisés et on ne se rappelle pas » lance l’un deux en défendant son ami. Le troisième pourtant s’accuse, « moi, oui, je l’ai frappé avec une arme que j’ai trouvée par terre. » Les trois hommes ne sont pas d’accord sur les faits et ne veulent pas se mettre d’accord. Ce ne sont pas des anges. Ils ont déjà été condamnés par le passé à pour des violences graves sur personne. Le procureur demande un an de prison ferme, sans autre liberté. Les avocats réagissent : «Ils ont des problèmes d’alcoolisme et ils ont des difficultés familiales ». Pour un avocat, l’un a des problèmes et le deuxième doit être relaxé, car on ne le voit pas sur la caméra.
La défense n’y arrive pas
Le tribunal n’écoutera pas la défense. Six mois avec sursis probatoire pour deux ans pour deux des garçons. Pour celui qui serait le plus coupable des trois, dix mois, dont six mois avec sursis et maintien en détention.