Hubert Azoulay, un parisien installé à Saint-Etienne depuis 1974 souhaite son retour.
Il est président de l’association SaintéTrolleybus qui a pour but le retour des bus électriques. Elle a été créée cet été avec une dizaine de bénévoles avec les membres des Amis du Rail du Forez.
Les trolleybus étaient au nombre de soixante-dix et circulaient sur sept lignes.
Le réseau a commencé à être défait au début des années 2000.
Aujourd’hui, seule la ligne M3 qui déserte La Cotonne et Terrenoire continue de fonctionner. Sur cette ligne, seul un bus sur deux ou trois est un trolleybus. Les week-end la STAS ne les fait pas circuler.
La société de transport de l’agglomération stéphanoise ne dispose, à ce jour, que de neuf bus électriques avec ces fameux bras qui atteignent les fils électriques au-dessus des routes.
Pour l’association, les trolleybus ont de nombreux avantages, ils sont plus rapides dans les côtes, ils sont silencieux et non polluants.
A une époque où l’écologie reste un sujet fort en politique, Hubert Azoulay demande le retour de ces bus. Même si, à l’achat, un trolley coûte cher (500 000 euros contre 200 000 euros), c’est l’équivalent d’un bus électrique.
Saint-Etienne Métropole n’est pas contre son retour sur les routes de Saint-Etienne. Un frein est quand même là : le prix. Son retour n’est pas prévu pour le moment.
Pour prendre contact avec l’association : saintetrolley@gmail.com