À Saint-Étienne, cette famille d’origine arméno-géorgienne, sans abri depuis plusieurs mois, cherche désespérément à sortir de la précarité. Un appel à la solidarité a été lancé pour les soutenir avec une cagnotte Leetchi. 370 euros ont déjà été récolté. En juillet, les Dimaksian ont connu un court répit. Grâce à la mobilisation des enseignants et des parents d’élèves de l’école Jules-Ferry, où leurs deux enfants sont scolarisés, une cagnotte a permis de leur offrir quelques nuits d’hôtel. De plus, une connaissance de l’équipe éducative leur a prêté un logement pour tout le mois. Cependant, cette aide temporaire est maintenant épuisée, et la famille fait à nouveau face à l’incertitude quotidienne quant à l’endroit où dormir.
Une précarité persistante
Cela fait maintenant plusieurs mois que les Dimaksian sont sans abri. Le père, Edgar, souffrait d’une grave maladie nécessitant des soins réguliers, ce qui les a contraints à rester à Saint-Étienne. Bien que sa santé se soit améliorée, la famille demeure dans une situation précaire, sans logement ni emploi stable. « Nous ne pouvons pas errer indéfiniment », confie la famille, épuisée par cette situation.
Face à l’urgence de leur situation, une connaissance de la famille a lancé une cagnotte en ligne et un appel à la solidarité. Cet appel vise non seulement à récolter des fonds, mais aussi à trouver un logement et des opportunités professionnelles pour les parents. Klaudia, la mère, parle anglais et un peu français, tandis qu’Edgar, en Géorgie, était gérant de magasin. Des associations locales ont également apporté leur soutien, offrant à la famille quelques nuits d’hôtel pour les semaines à venir. Toutefois, les perspectives à long terme restent incertaines. Malgré plusieurs démarches, les autorités publiques n’ont pas encore proposé de solution durable. La lenteur des procédures administratives aggrave la situation des Dimaksian, qui aspirent non seulement à recevoir des aides ponctuelles, mais à retrouver une stabilité grâce à un emploi et un logement pérenne.