Les membres de Triangle Rose et de nombreuses associations sont prêts à organiser une gay pride en 2019 à Saint-Etienne. D’ailleurs, Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne va rencontrer les organisateurs début novembre afin de discuter de la possible organisation de l’événement. Une marche des fiertés devrait être mise en place à Saint-Etienne chaque année si la municipalité n’y voit pas d’inconvénients.
Cet été ont eu lieu les « gay games », Encore un peu confidentiels, organisés par des bénévoles, ces « Jeux olympiques » amateurs, qui se sont tenus cette année à Paris, ont offert une belle vitrine à la communauté LGBT. Dans certaines villes de France comme Paris, Montpellier et Clermont Ferrand sont organisés des Gay Pride. Gays, lesbiennes, bisexuels et soutiens à leurs causes défilent, comme dans les rues de nombreuses villes du monde entier, afin de revendiquer leurs droits. Un cortège coloré, avec des chars, des DJ circule et vise à interpeller notamment les médias.
L’homosexualité dépénalisée en 1981
Lancée initialement à New York, en 1970, pour commémorer les émeutes de l’année précédente dans les bars gays de Greenwich village après des descentes policières, la Gay Pride a toujours revêtu un aspect politique. En France, on trouve une première manifestation homosexuelle indépendante en juin 1977, en réaction à des propos homophobes, puis en 1981, pour appeler les candidats à l’élection présidentielle à dépénaliser l’homosexualité. Le projet de Gay Pride à Saint-Etienne prend forme. Dans l’organisation, le collectif Triangle Rose, Face à Face, Démineurs et Actis.
Des actions dans les collèges de la Loire
Triangle Rouge propose des rencontres avec les élèves de collèges et lycée de la Loire. L’équipe réalise des actions dans onze établissements dans le cadre de la semaine de l’égalité en partenariat avec Saint-Etienne Métropole. L’équipe explique dans le Progrès que, dans les collèges, on discute avec les jeunes sur les thèmes de l’égalité et du respect de la différence. Au lycée ils abordent le thème de l’homophobie. L’association Triangle Rouge indique que l’idée du mariage pour tous est assez souvent acceptée. Des scènes de la série Plus belle la vie a permis de banaliser l’homosexualité.