La victime est morte sur le coup lors d’une dispute pour une histoire de cuisson.
« J’ai pris un couteau de cuisine et je l’ai planté » annonce Jean-Luc Verrier. Ce dernier est accusé du meurtre de son compagnon. L’entourage de ce couple homosexuel les considérait bien comme un couple mais pourtant l’accusé précise « Je l’ai repris pour lui offrir un toit ». Michael Bouterra, la victime, a rencontré son meurtrier en 2010 avec une relation chaotique de 6 ans. Michael Bouterra semblait ne pas accepter son homosexualité. Marié et père de 4 enfants, il aurait vécu de nombreuses séparations et réconciliations avec Jean-Luc Verrier. Jean-Luc lui aussi avait du mal à en parler. Il était victime d’un père violent.
Le 29 mai 26, Jean-Luc et Michael étaient invités chez une amie. Ils avaient, dès le début de la soirée, bien bu, bien plus qu’il n’en fallait. Ils se sont disputés pour une histoire de cuisson. Pendant la dispute, un miroir s’est brisé, Michael Bouterra a pris un morceau de miroir et a menacé Jean-Luc Verrier. Ce dernier a pris un couteau de cuisine et l’a enfoncé dans l’abdomen de Michael qui est mort presque sur le coup. Même si Jean-Luc reconnaît les faits, il y a tout de même des zones d’ombre. Pourquoi avoir appelé les secours bien après avoir appelé ses proches ? Et pourquoi nier qu’ils formaient un couple ?
Une légitime défense est peu crédible pour les parties civiles et pour l’accusation. On a retrouvé sur la victime des plaies post mortem qui restent sans explication. Pour se défendre sur ce sujet, Michael annonce qu’il a « des trous de mémoire ». Le verdict sera rendu jeudi soir à la cour d’assises de la Loire.