
Thomas Pesquet emmènera avec lui un petit bout de Saint-Etienne. Dans la station spatiale internationale (ISS), le spationaute français emportera une technologie développée par des chercheurs stéphanois.
Un dosimètre à fibre optique de 9 kilomètres développé par des chercheurs de Saint-Etienne
Le dosimètre a été développé à l’Université Jean-Monnet à Saint-Etienne. Dans le cadre du projet LUMINA, il fera partie des diverses missions que devra réaliser Thomas Pesquet durant ses six mois passés dans la station spatiale. L’utilisation de cette nouvelle technologie devrait permettre de détecter des niveaux de radiation extrêmement faibles.
6 mois très denses pour le spationaute français
Les 6 mois dans l’espace s’annoncent chargés pour le spationaute français. Le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) aurait affirmé qu’il « va consacrer beaucoup de temps aux activités scientifiques, de la recherche sur l’homme à la recherche sur les radiations, en passant par la science physique et la biologie, mais aussi faire la démonstration de technologies qui pourraient influencer la manière dont nous vivons et travaillons ».
Analyse du sommeil perturbé des astronautes, sorties extravéhiculaires, travaux sur les cellules souches, entretien de la station spatiale, mise en place de prochaines missions… Pas de répit pour les 4 astronautes qui s’apprêtent à décoller ce jour à 11h49 (heure de Paris).