Alors que l’OGC Nice est passé sous pavillon britannique pour un montant estimé à 100 M€, Bernard Caïazzo n’écarte pas la possibilité de vendre l’ ASSE un jour. Cependant, il prend son temps, pour des raisons qu’il a confiées à Le Figaro.
Après l’échec de la vente de l’ ASSE au groupe américain Peak6 en mai 2018, Bernard Caïazzo et son associé Roland Romeyer avaient décidé dans un premier temps de ne plus céder le club à un acquéreur. Ils ont avancé comme prétexte, leur désir de garantir la pérennité du club ligérien.
Ainsi, ils ne souhaitent pas la laisser entre les mains d’aventuriers qui feraient disparaitre les Verts ou les conduire dans les divisions inférieures. Pour tenir la route jusqu’à ce qu’ils trouvent le mécène idéal, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer comptent sur les droits télé qui seront en hausse dès la saison 2020-2021.
En attendant, les deux propriétaires gardent toujours la vente l’ ASSE à l’esprit. Le premier s’est même fixé un délai. « Aujourd’hui on parle surtout des gros investisseurs à Nice, tant mieux pour eux. Nous, cette carte, nous ne l’avons pas encore abattue, parce qu’il faut l’abattre le jour où il faut, avec les montants importants », a confié le co-président de l’AS Saint-Étienne à la source.
« Ce n’est pas qu’on n’a pas eu la possibilité de le faire. On a eu la possibilité de le faire, mais on n’a pas jugé que ça pouvait nous apporter suffisamment. Nous, on préfère être patient, attendre en particulier la période 2020 où les droits télé devraient permettre de booster tout ça », a expliqué Bernard Caïazzo, tout en soulignant que « les actionnaires de l’ ASSE ne sont pas des gens fortunés.