A Rive-de-Giers, La Talaudière, Yssingeaux et Monistrol-sur-Loire, les cambrioleurs se sont emparés des appareils de radiologie. Des appareils très coûteux. Les cambriolages se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche. Près de 400 000 euros envolés.
Des cambriolages réalisés en un temps record dans quatre des douze centres d’imagerie médicale de la Loire et de la Haute-Loire. Des voleurs qui connaissaient parfaitement les lieux.
Aux total, cinq appareils d’échographie ont été subtilisés. Suite à des cambriolages précédents, mais moins importants, les machines n’étaient plus laissées sur roulette la nuit. Le personnel les attachaient à des poteaux fixés au sol. Pourtant, cela n’a pas empêché les cambrioleurs de les enlever ce week-end. A Rive-de-Gier, les voleurs ont réussi à remonter un volet roulant en provoquant un court-circuit. Les acolytes avaient bien préparé leur coup.
Pour l’équipe de salariés, « cinq appareils d’échographie dérobés d’une valeur de 400 000 euros, c’est du jamais vu ». Et, pour les patients, il faudra les rediriger ailleurs car les cambrioleurs ont aussi pris des machines uniques sur des centres plus excentrés. Un problème qui va être difficile à résoudre cette semaine.
Pour le personnel de santé, c’est une sonnette d’alarme qui retentit. La recrudescence des vols inquiète. « Car, bientôt, les assurances ne voudront plus rembourser ». Cela pose la question de la fermeture des centres les plus isolés et de se concentrer sur les centres de grosses structures comme à Saint-Etienne et Firminy qui sont moins touchés par le vol.
Pour le groupe d’imagerie médicale. Impossible d’embaucher des vigiles dans chaque centre. Impossible également de poser des caméras dans des endroits soumis au secret médical.
La structure cherche donc d’autres solutions pour éviter de nouveaux cambriolages. En 2014, les structures de Montbrison, Feurs et la clinique du Parc à Saint-Priest-en-Jarez avait déjà été cambriolés.