Communiqué de presse de, Gaël Perdriau, Maire de Saint-Étienne et Président de Saint-Étienne Métropole, Laurent Wauquiez, Président de la Région et Georges Ziegler, Président du Conseil départemental de la Loire écrive :
« Depuis hier, la presse se fait l’écho de l’existence d’un ou plusieurs scenarii alternatifs à la
construction de l’A45, que l’État pourrait exposer très prochainement.
Ces hypothèses de travail, dont le coût serait estimé entre 300 et 400 millions d’euros,
comprendraient la construction d’un ouvrage d’art (deuxième pont à Givors sur le Rhône)
avec un contournement du centre commercial de Givors ainsi qu’un volet ferroviaire
compris entre 70 et 90 millions d’euros.
Ces projets n’ont rien de nouveau et ont été toujours écartés, depuis des années, car ne
répondant pas aux défis posés par le développement des infrastructures de transport, afin de
renforcer les atouts économiques de la région stéphanoise et, au-delà, de la Haute-Loire.
Cela prouve, en l’état des informations disponibles, que la question du coût de l’A45 n’est
pas un problème.
En effet, l’État doit apporter, comme il s’y est engagé, 400 millions d’euros, qu’il propose de
remplacer, désormais, suivant les scenarii, par une contribution d’un même montant.
La question des économies à réaliser est donc un prétexte pour ne pas mener à terme l’A45.
Une fois encore, nous rappelons avec force et détermination, que l’État s’est engagé en 2016
et 2017 à participer à la construction de cet équipement.
Le Conseil départemental de la Loire ainsi que la Région Auvergne-Rhône-Alpes ont décidé
de financer, au même titre que Saint-Étienne Métropole, cet équipement de façon conjointe
pour un montant équivalent à celui de l’État de 400 millions d’euros.
Le solde de financement, représentant 50 %, étant à la charge du délégataire.
L’État continue, depuis l’élection du nouveau Président de la République, sa «valsehésitation
» autour de la future A45, ignorant les attentes des habitants et des entreprises de
la région qui, chaque jour, empruntent l’A47, équipement vétuste et dont la dangerosité a été
mise en évidence par de nombreuses études.
Le temps est donc venu que le Gouvernement assume, au nom de la continuité républicaine,
la parole donnée par ses prédécesseurs.
Il doit cesser d’amuser des centaines de milliers d’habitants ainsi que l’ensemble des acteurs
économiques qui ne comprennent plus la logique poursuivie, car elle semble n’obéir qu’à
des intérêts locaux et catégoriels, au détriment de l’intérêt général de la région stéphanoise,
deuxième pôle d’activité économique de la Région Auvergne-Rhône-Alpes ».