Une manœuvre visant à insuffler une nouvelle dynamique et bousculer une hiérarchie vacillante.
Une situation critique à mi-saison
L’AS Saint-Étienne traverse une saison cauchemardesque. Avec 34 buts encaissés en 15 matchs, le club affiche la deuxième pire défense de Ligue 1. L’attaque n’est guère plus brillante avec seulement 12 réalisations, un bilan inférieur même à Montpellier, lanterne rouge. Les Verts, actuellement barragistes, peinent à retrouver leur lustre d’antan.
Pour tenter de redresser la barre, les dirigeants ont misé sur un nouvel entraîneur, Eirik Horneland, chargé de réveiller une équipe en plein marasme. Mais relancer une telle machine nécessite des ajustements immédiats dans l’effectif, et le mercato hivernal s’annonce crucial.
Baptiste Santamaria dans le viseur
Parmi les profils étudiés, celui de Baptiste Santamaria, milieu de terrain du Stade Rennais, se démarque. Le joueur de 29 ans, reconnu pour son agressivité, son activité incessante et sa vision de jeu, a accumulé une riche expérience en Ligue 1 avec 275 matchs disputés sous les maillots d’Angers et Rennes.
Cependant, Santamaria ne semble plus être dans les plans de l’entraîneur rennais, Jorge Sampaoli, et pourrait envisager un départ cet hiver. Selon L’Équipe, l’AS Saint-Étienne verrait en lui un élément capable de stabiliser le milieu de terrain et de renforcer un collectif défaillant.
Un transfert possible, mais des obstacles à surmonter
Pour Santamaria, l’idée de rejoindre Saint-Étienne pourrait représenter un nouveau départ après un passage en demi-teinte à Rennes. Toutefois, convaincre un joueur évoluant dans un club aux ambitions européennes de rejoindre une équipe jouant le maintien ne sera pas chose aisée.
Le salaire de Santamaria pourrait également poser problème pour des finances stéphanoises sous contrainte. Un prêt avec option d’achatsemble être la piste la plus réaliste pour le club forézien.
Un pari à double tranchant
Si l’arrivée de Santamaria venait à se concrétiser, elle pourrait marquer un tournant décisif pour l’ASSE dans sa quête de maintien. Mais entre les négociations financières et l’attrait limité de la situation sportive actuelle, la route semble semée d’embûches. La balle est désormais dans le camp des dirigeants.