Reléguée en Ligue 2, l’ASSE a vécu une première partie de saison catastrophique avec à la clé une place de lanterne rouge qui met en péril l’avenir du club. Par conséquent, pour éviter la catastrophe, les Stéphanois ont profité du mercato d’hiver pour se renforcer drastiquement avec les arrivées de Gaëtan Charbonnier, Dennis Appiah, Gautier Larsonneur, Kader Bamba et Niels Nkounkou. Un recrutement important pour une équipe de L2 qui a suscité plusieurs critiques, notamment de la part des adversaires des Verts qui s’estiment lésés. Mais Denis Balbir ne comprend pas ces commentaires.
« Alors oui, j’ai entendu ici ou là des clubs se plaindre du Mercato d’hiver. Valenciennes pleure Gautier Larsonneur, certains concurrents directs s’agacent de l’iniquité et du fait que Sainté a pu refaire une équipe en janvier… A titre personnel, j’ai du mal à comprendre ce sentiment d’injustice qui transpire du discours des autres clubs. Est-ce l’ASSE qui a créé le Mercato d’hiver ? Non ! Les présidents n’ont pas eu le couteau sous la gorge pour vendre leurs joueurs. S’ils le font, c’est qu’ils s’y retrouvent. Je pense notamment au VAFC pour Larsonneur. Pourquoi n’ont-ils pas bataillé pour le garder plutôt que de se plaindre à posteriori ? », s’interroge le journaliste dans sa chronique pour BUT Football Club, avant de poursuivre.
«J’ai vraiment du mal avec cette jalousie»
« Que certains clubs aient moins de moyens que l’ASSE en Ligue 2, c’est juste la normalité. On enfonce des portes ouvertes. J’ai vraiment du mal avec cette jalousie. Saint-Etienne profite comme d’autres du Mercato hivernal. C’est bien beau d’avoir de la compassion pour les Verts et parler d’un monument du foot français en péril avant les affronter mais derrière il faut garder un discours cohérent. Saint-Etienne n’enfreint aucune règle en recrutant sur une fenêtre de transferts qui est ouverte à tous. Personne n’a son mot à dire là-dessus. Tout ce qu’on peut souligner c’est que l’ASSE est en train de réussir ce qu’il n’a pas fait depuis longtemps : un bon Mercato. Bravo aux décideurs d’avoir su réaliser un recrutement de cette qualité, à faible coût et dans l’urgence», ajoute Denis Balbir.