Inoffensifs et dominés dans tous les secteurs, les Verts n’ont jamais semblé en mesure de rivaliser avec des Marseillais parfaitement organisés.
Avec seulement 30 % de possession de balle, trois tirs au total, et pas moins de 34 minutes pour toucher un ballon dans la surface adverse, l’ASSE a peiné à exister dans ce match. Comme l’a souligné Patrick Guillou dans sa chronique pour Le Progrès, « les Verts ont regardé les Phocéens jouer pendant quatre-vingt-dix minutes ».
Une prestation qui inquiète
Actuels 16es de Ligue 1, les Stéphanois ont une nouvelle fois affiché des lacunes inquiétantes. Entre une incapacité à jouer vers l’avant et une organisation défensive poreuse, l’équipe a donné l’impression de subir la rencontre de bout en bout. La maîtrise technique et la vitesse de circulation de l’OM ont largement troublé le bloc stéphanois, incapable de répondre au défi tactique.
Pourtant, cette rencontre, qualifiée de « gala », était très attendue. Les supporters, malgré des places vendues jusqu’à 100 euros, espéraient un sursaut face à l’un des cadors du championnat. Mais au lieu d’un exploit, ils ont assisté à une démonstration des lacunes d’un collectif en quête de solutions.
Un avenir incertain
Patrick Guillou ne cache pas son pessimisme quant à la situation actuelle. « Le tas de ciment n’aura pas suffi pour donner une solidité à cet ensemble poreux », écrit-il, en référence à la fragilité chronique de l’équipe.
Pour l’ancien joueur, le mercato hivernal sera crucial : « L’ancien triumvirat au sous-sol ressort la lampe à souder. Il espère que les manitous américains ne vont pas raser la cabane. […] Il croise surtout les doigts afin qu’une énième fois, le mercato hivernal sente bon la fleur d’oseille. »
Les semaines à venir s’annoncent décisives pour une ASSE en plein doute, qui devra impérativement se renforcer et retrouver des bases solides pour éviter un naufrage annoncé. Le temps presse, et les supporters attendent un signe de vie de leur équipe.