L’affaire date du 6 juillet 2015 et vient d’être jugée.
Le Bon Coin, un site qui connaît un succès fulgurant depuis son lancement en 2006. Chacun y trouve des occasions au bon prix, smartphones, téléviseurs, maisons, voitures et même du travail. C’est une caverne d’Ali Baba sur le numérique.
Mais attention, le tribunal de Saint-Etienne vient de condamner deux hommes pour escroqueries.
Le premier, âgé de 27 ans, a vendu à un jeune couple une Peugeot 308 soi-disant en bon état, de 108 000 km, avec le contrôle technique fait, pour 5000 euros. Sauf qu’en réalité la voiture était une épave de 220 000 km avec un faux contrôle technique et un moteur d’origine trafiqué.
André Merle, représentant du parquet, a requis un an de prison ferme et du travail d’intérêt général.
Deuxième affaire, cette fois-ci, l’homme a 41 ans. Il a vendu des téléphones portables et des ordinateurs qui n’existaient pas. Sur le Bon coin il a fait trois victimes. Au Havre, à Bourges et la dernière en Isère. Les victimes ont porté plainte fin 2016. Le mode opératoire : La victime envoie une première partie de la somme par mandat cash qui correspond à la moitié du prix, et l’article n’arrive jamais. A la barre, l’escroc reconnaît les combines « pour régler les dépenses de sa compagne de l’époque ».
Il a été condamné à du travail d’intérêt général.