Cette année les nudistes ne se reconnaissent plus : « C’est toi Jean-Paul ? On ne te voit pas derrière ton masque… ». 2020 aura été une année particulière.
Les commerçants ont vu leurs chiffres diminuer. Un vrai calvaire pour ceux qui ont eu à faire aux gilets jaunes quelques mois auparavant. Les manifestants ont tout de même réussi à se rassembler. J’ai interrogé l’un d’eux, Robert, syndicaliste :
– Vous manifestez pour quelle raison ?
-Ah moi j’suis avec les copains, je suis le mouvement…
-Mais vous appartenez à quel mouvement ? Vous soutenez quelle cause ?
-Ah moi aucune, je viens rejoindre les copains et après on fait l’apéro.
Dieu soit loué. J’ai cru qu’ils avaient une raison d’être en colère contre la société.
Les anti-Raoult ont la dent dure. Pour une fois qu’on a un français qui rayonne sur la scène internationale, il faut qu’on le fustige. Et pourtant même Johnny n’y est pas arrivé. Avant on avait droit à la guerre entre les juillettistes et les aoûtiens, maintenant c’est entre les pro-masques et les anti-masques.
Les cinémas voient leurs salles vides. La place coûtant 10 euros, les cinéphiles leur préfèrent encore Netflix pour le même prix et ça évite d’avoir à hurler sur une bande de gamins qui donne des coups de pieds dans votre siège. Le seul avantage de cette crise sanitaire c’est l’arrêt des concerts d’Aya Nakamura et de Jul. La supercherie n’allait quand même pas durer éternellement, si ?
Les boîtes de nuit sont toujours fermées. Pour leur réouverture je propose un mètre de shooter de distanciation entre chaque personne. Tout de suite ça créé du lien. Blague à part, celui qui pour le prochain réveillon du jour de l’an me souhaitera une bonne année, je l’enverrai directement dans les cordes.
Mais au fait, on dit « le COVID-19 » ou « la COVID-19 » ?
Martial Mossmann