
Visite du college Voltaire le jour de la rentree a Asnieres. Les eleves en classe assis devant leurs bureaux.
Dans un communiqué publié mardi, la CGT Éducation Loire a dénoncé les décisions prises lors du Comité social administratif spécial départemental (CSASD) du lundi précédent. Selon le syndicat, 36 classes devraient être supprimées à travers le département, malgré une baisse d’effectifs jugée modérée.
Un solde négatif de 36 fermetures
Chaque année, le CSASD établit un bilan des ouvertures et fermetures de classes en fonction des effectifs attendus. En 2024, la Loire avait enregistré trois fermetures nettes pour 568 élèves en moins. Cette année, malgré une baisse démographique de 1,87 %, l’inspecteur académique aurait proposé 17 ouvertures contre 53 fermetures, selon les chiffres avancés par la CGT.
Si certains postes ont été réalloués au renforcement des équipes de remplacement et à la formation des enseignants, le syndicat estime que cette répartition se fait au détriment des élèves. « Cela aurait pu être l’occasion de réduire légèrement les effectifs par classe et ainsi améliorer les conditions de travail des enseignants et des personnels d’accompagnement », regrette la CGT.
Des pôles d’accompagnement contestés
Outre la baisse du nombre de classes, la CGT s’oppose à la création de trois postes dédiés aux Pôles d’accompagnement à la scolarité (PAS). Mis en place à l’initiative de l’Inspection académique, ces dispositifs sont perçus par le syndicat comme une menace pour les conditions de travail des Accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).
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