
Olivier Véran l’a reconnu : « Les prochaines semaines nous diront si les mesures actuelles suffisent ». Tout le monde s’accorde à dire que le gouvernement avance sur des coquilles d’œuf et personne ne veut faire de grandes prévisions. Le variant britannique est déjà responsable d’un quart des contaminations de la Covid-19.
« La pression reste forte mais elle n’augmente pas » a affirmé jeudi 11 février le ministre de la santé, Olivier Véran, lors d’un point sur l’épidémie de Covid-19. « Les prochaines semaines nous diront si les mesures actuelles suffisent ou s’il faut se résigner à prendre des mesures de type confinement. Nous ne faisons pas de pari sur l’avenir mais nous constatons que nous avons déjà gagné du temps et nous espérons en gagner suffisamment pour l’éviter. »
Dans Le Monde de ce vendredi 12 février, Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines explique : « on n’arrivera pas à retrouver un semblant de vie normale sans un coup de frein brutal de la circulation du virus, qui passe par un reconfinement, très probablement le dernier. Sans ce coup de frein, on n’en finira pas avec le stop and go permanent ».
Si la contamination se met à augmenter avec des saturations dans les hôpitaux, « nous prendrons nos responsabilités », a assuré jeudi Olivier Véran.
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