Marc Sanchez, Secrétaire Général du Syndicat des Indépendants et des TPE en appelle à un maintien du fonds de solidarité pour toutes les TPE, sous condition d’une perte de C.A de plus de 50% sur l’ensemble du premier semestre 2021.
Pour ce dernier : « Jean Castex a douché hier soir les espoirs des TPE de l’évènementiel, du sport et des spectacles en repoussant encore de trois semaines au moins leur réouverture. Cette annonce augure mal à ce stade de la situation des cafés, hôtels et restaurants pour le 20 janvier 2021 et plus généralement des capacités de rétablissement de l’ensemble de l’écosystème des activités de proximité déjà bien mises à mal depuis presque une année maintenant ».
La pression sanitaire accroit le désespoir des dirigeants de ces TPE
Marc Sanchez rajoute que : « La pression sanitaire accroit le désespoir des dirigeants de ces TPE dont la volonté massive est de pouvoir travailler dans un contexte normalisé. La dernière enquête du SDI à paraître lundi prochain démontre ainsi une reprise de la consommation plus que mitigée voire mauvaise depuis le 28 novembre dernier avec des baisses de chiffre d’affaires supérieures à 20% pour près de la moitié des commerçants et artisans de proximité ».
les professionnels indépendants « hors-listes » et/ou « non essentiels » s’estiment encore une fois abandonnés au bord de la route
Pour le Syndicaliste : « après l’annonce par Bruno Le Maire de la suppression du fonds de solidarité en 2021 pour des centaines de milliers de TPE, les professionnels indépendants « hors-listes » et/ou « non essentiels » s’estiment encore une fois abandonnés au bord de la route et sans aucune perspective réelle ! C’est pourquoi, dans le cadre du PLF 2021 actuellement en discussion à l’Assemblée nationale et des différentes négociations que le SDI a engagé en direct ces derniers jours avec le Gouvernement, une exigence vitale pour nos TPE apparait : le maintien du fonds de solidarité sur le premier semestre de l’année prochaine, augmenté à 3.000 au lieu des 1.500 auxquels peuvent accéder les entreprises dont le chiffre d’affaires est en baisse d’au moins 50%. L’objectif d’une telle mesure est bien d’assurer un filet de sécurité en tant que de besoin aux professionnels indépendants et responsables de TPE, lesquels ne demandent qu’à vivre de leur travail malgré les incertitudes grandissantes sur l’avenir. »