Malgré le déconfinement, beaucoup d’entreprises sont frileuses à reprendre une activité normale. Le secteur le plus touché est bien sûr, la restauration et l’hôtellerie. Aujourd’hui, 12 368 entreprises ont recours au chômage partiel. Soit 800 de plus qu’il y a 15 jours. N’oublions pas le secteur de la culture. Les plus impactés sont les intermittents du spectacle.
La culture à l’arrêt. En coulisses, toutes les « petites mains » qui œuvrent au bon déroulement d’un spectacle quel qu’il soit, ne savaient pas ce qu’il allait advenir de leur profession, de leurs droits, de leur rémunération… Le sort des intermittents était même la plus importante revendication du milieu de la culture. Après le lancement de pétitions et la mobilisation d’artistes, d’associations et de représentants syndicaux auprès du ministre de tutelle Franck Riester, l’annonce, par Emmanuel Macron, d’une « année blanche » pour une saison noire a soulagé la profession. Le président s’est, en effet, engagé à ce que les droits des intermittents du spectacle « soient prolongés d’une année » au-delà des six mois où leur activité aura été « impossible ou très dégradée », c’est-à-dire « jusqu’à fin août 2021 ».
le monde du travail risque de ne pas être identique à celui que nous avons laissé avant le confinement.
14 600 entreprises ont fait appel au fonds de solidarité. Et comme on pouvait s’y attendre, les chiffres des demandeurs d’emploi ont explosé. Du côté de l’intérim, ça ne va pas fort. On enregistre une toute petite reprise dans le milieu de l’intérim. Surtout que dans ce milieu, on embauche beaucoup de personnel dans l’hôtellerie. Et là encore, le moment des embauches n’est pas arrivé.
Après l’épidémie mondiale de Coronavirus, le monde du travail risque de ne pas être identique à celui que nous avons laissé avant le confinement. L’entreprise va devoir s’adapter pour répondre aux normes sanitaires imposées, mais surtout elle va devoir se réinventer pour maintenir sa productivité. En ligne de mire, après le management de crise mis en œuvre pendant le confinement, une nouvelle façon de travailler.
Face à ce constat, les recruteurs vont devoir déceler la motivation profonde de chaque candidat à intégrer l’entreprise. C’est-à-dire, celle qui guide l’intérêt pour un poste ou la renommée d’une société, mais également celle qui donne envie d’être acteur des changements de demain. Après le confinement, les futures recrues devront être proactives, et enclines au changement.
Le conseil de 42info.fr : pour réussir votre entretien d’embauche après la crise du Coronavirus, et intégrer les effectifs de l’entreprise, veillez à afficher sans frein votre motivation. Vous avez des idées pour améliorer la productivité de l’entreprise ? C’est le moment de faire part de votre vision stratégique. Restez positif face au recruteur pendant l’entretien d’embauche. Le confinement a été une épreuve notamment sur votre situation personnelle et professionnelle, mais vous avez profité de ce temps pour enrichir vos compétences et vous préparer au marché de l’emploi de demain.