Claude Liogier, adjoint en charge de la circulation, Nicole Peycelon, adjointe à la sécurité, Patrick Michaud, adjoint à la santé, Paul Corrieras, adjoint à la démocratie participative et les conseillers municipaux Jacques Phrommala, Alain Schneider, Jacques Guarinos, Véronique Falzone et Jean Jamet ont, en effet, été plus loin que la prise de parole qu’ils avaient cosignée avec 33 autres élus de la majorité le 12 septembre en « regrettant », cette fois, le non retrait du maire dans le cadre de l’affaire révélée par Mediapart et jugeant « indispensable le départ du directeur de cabinet » Pierre Gauttieri.
Dans un communiqué, les élus d’opposition de Saint-Étienne demain et le groupe des Communisques saluent « le courage des neuf premiers élus de la majorité municipale qui se sont exprimés aujourd’hui (vendredi 16 septembre, Ndlr) dans la presse demandant, comme nous, le retrait du maire ». Les deux groupes ont adressé un courrier à Gaël Perdriau, qui demande au maire, qu’en application de l’article 10 du règlement interieur du conseil municipal, un débat portant sur la politique générale de la commune et sur l’affaire en cours et les questions sur la gouvernance municipale soit organisé. Le groupe demande « que la Ville se constitue partie civile dans le cadre d’un éventuel détournement de fonds publics dont elle aurait été victime ». « Ils demandent la mise en retrait de l’ensemble des personnes mises en cause.
Pas de conseil en huis clos
L’opposition alerte « sur le danger que pourrait représenter la tentation de recourir à une demande de huis clos, qui serait un véritable affront démocratique, et demandons de prévoir une salle pouvant accueillir un auditoire plus nombreux que d’habitude, lequel pourrait suivre nos débats sur grand écran ».