Maire de Roche-la-Molière depuis 2014, Eric Berlivet est candidat à un deuxième mandat. Il est aussi vice-président en charge des déchets à Saint-Etienne Métropole. Il a lancé sa campagne le 21 janvier à travers un tract diffusé à la population. Sa permanence électorale sera inaugurée le 25 janvier. Plus d’info sur le site www.berlibet 2020.fr
Comme vous l’avez constaté, à l’occasion des élections municipales 2020, 42info.fr a créé une rubrique temporaire. Nous proposons à un maximum de candidats des communes les plus importantes de la Loire de répondre à trois questions. Chaque interviewé se voit poser trois questions et il dispose au total de 2500 signes pour y répondre. Certains élus répondent parfois très brièvement, d’autres répondent à côté. Notre support n’est pas responsable des ses différentes attitudes. Notre souhait est simplement d’offrir à des candidats l’occasion de mieux se faire connaître ainsi que leur projet. Bonne lecture.
Par rapport à l’élection de 2014 qui vous a conduit à la mairie, qu’est-ce qui est différent en 2020 ?
Pour un élu local, la différence entre 2014 et 2020 est que le contexte s’est complexifié. Sur le plan budgétaire, les communes doivent composer avec une baisse drastique des dotations d’Etat et la fin de la taxe d’habitation. Résultat : il faut constamment faire plus avec beaucoup moins. Une gestion rigoureuse est incontournable. L’ engagement en intercommunalité est indispensable.
Le dossier du centre de traitement des déchets de Borde Matin ressort ces jours-ci. Qu’en pense le vice-président aux déchets de Saint-Etienne Métropole ?
La situation de Borde Matin remonte à 1972. Ceux qui en reparlent aujourd’hui ont été aux affaires municipales durant un quart de siècle et ils sont parfois à nouveau candidats. Ces personnes sortent le sujet à quelques semaines des municipales alors qu’il ont eu de nombreuses années pour régler la question. Nos concitoyens ne sont pas dupes. Ce sujet est complexe. J’ai des propositions. Des actions concrètes sont en cours d’exécution pour réduire les nuisances.
Avec un festival de street art reconnu, vous avez contribué à conforter l’attractivité de la ville. Est-ce votre seul exemple ?
Effectivement, l’idée de faire du street art sur notre commune entre dans le cadre du renouvellement urbain. C’est un excellent concept qui nous vaut une reconnaissance nationale et internationale. Durant ce mandat, nous avons mis en place beaucoup d’autres choses : une mutuelle communale en matière de solidarité, le puisage de l’eau pour économiser ce bien précieux, des animations pour nos anciens, des initiatives intergénérationnelles… La liste est longue. J’y reviendrai bientôt avec l’ensemble de la population.
Patrick Françon
© Photo : Eric Berlivet