« Il a marqué notre histoire contemporaine. Sa vie a été un combat jonché de belles réussites mais aussi d’échecs dont il a pu se relever. Il est parti entouré des siens. Nous le savions très diminué. Nous ne voulons garder de lui que sa détermination, sa chaleur et surtout son amour de la France. À titre personnel, je l’ai croisé plusieurs fois, en particulier, lors de l’une de ses visites à Saint Étienne en 2001 où il était heureux de revoir son « ami » et le notre Christian Cabal. Je n’oublierai pas non plus ses poignées de mains à Bormes les Mimosas, chaque été, à la sortie de la Messe, lors de ses séjours au Fort de Bregançon. Sa victoire de 2002, sa réélection face à Jean Marie Le Pen restera un fort acte de convictions, de refus de toute compromission avec les extrêmes. La campagne législative victorieuse que j’ai alors menée dans la foulée, était empreinte de cet élan et de cet esprit républicain. »