En juin dernier, un homme de 19 ans veut aller à la plage à Saint-Victor-sur-Loire pour une sortie en famille. Bronzette, baignade et jeux sur la plage au menu. Deux voitures composent le convoi.
Pas une place sur le parking, la STAS autorisée
Sur le parking de Saint-Victor, pas une seule place. La vigile indique qu’il faut repartir, même si un bus de la STAS (prioritaire) peut, lui, stationner. L’une des deux voitures manque de lui rouler sur le pied. L’agent de sécurité est prise à partie, poussée violemment par le jeune homme, et tombe à terre. Un coup de pied lui est donné dans le ventre par la compagne de l’énervé. La sortie de famille se transforme en fight-club. La vigile est blessée, elle aura trente jours d’ITT (incapacité temporaire totale).
Une embrouille qui se termine au tribunal
Selon Le Progrès, pendant la comparution au Tribunal de Saint-Étienne, l’avocat de la partie civile n’a pas mâché ses mots: « C’est une bande de sauvages asociaux qui arrivent sur la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire et décident de se garer où ils veulent ». Et de décrire des gens excités et violents, témoignages à l’appui.
Quel verdict?
Toujours selon le quotidien, l’avocat de la famille a eu bien du mal à défendre ses clients. Le tribunal condamne l’homme de 19 ans à six mois avec sursis. Le beau-père a également une peine avec sursis (trois mois) car il s’est montré violent avec l’un des policiers venu sur place. Les forces de l’ordre ont d’ailleurs dû le taser pour le maîtriser. En revanche, il n’a pas été communiqué de peine pour la compagne.