
Invité dimanche dans l’émission « Les enfants de la télé » de Laurent Ruquier, Michel Drucker est revenu sur la rivalité qu’entretenaient Johnny Hallyday et Claude François après la diffusion d’une vidéo d’archive.
Ils étaient de véritables stars dans les années 60 et resteront à jamais parmi les plus grandes icônes de la chanson française. Mais entre Claude François et Johnny Hallyday, l’entente n’était guère au beau fixe : une rivalité redoutable, dans les charts comme dans la vie, animait les deux artistes. En 2013 dans sa biographie « Dans mes yeux », le rockeur disparu le mois dernier ne mâchait pas ses mots contre l’interprète de « Comme d’habitude ». « C’était un vrai travailleur. Il bossait dix fois plus que moi. Mais il n’arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou. Jaloux » lâchait Johnny Hallyday, révélant les dessous sulfureux de cette animosité : « En désespoir de cause, il se tapait mes ex. C’était le circuit, tu savais que si tu sortais avec moi, tu pouvais ensuite te faire Cloclo ».
« Ils se suivaient, ils s’observaient »
Outre leur musicalité et les femmes, Johnny Hallyday et Claude François possédaient autre chose en commun : une amitié sincère avec Michel Drucker. Invité dimanche après-midi sur le plateau des « Enfants de la télé », l’animateur le plus emblématique du PAF a été interrogé par Laurent Ruquier après la diffusion d’une archive montrant Claude François forcé de reprendre « Le Pénitencier », le célèbre tube de Johnny Hallyday. C’était en 1978 dans l’émission de radio « La Grande Parade » sur RTL, filmée ce jour-là et alors animée par Michel Drucker. « On voit bien que ça l’emmerde » a lancé ce dernier à la vue des images, amusé. L’occasion pour lui de revenir sur leurs relations très tendues… « Il y avait une telle rivalité entre Johnny et Claude. Ils se détestaient vraiment… Un jour, Johnny m’avait dit : « Claude François, t’enlèves les Claudettes, qu’est-ce qu’il reste ? » » s’est souvenu l’animateur de 75 ans. A l’époque, les deux chanteurs partageaient le même assistant, Ticky Holgado, et passaient leur temps à s’épier. « Ils se suivaient, ils s’observaient… Il y avait toujours quelqu’un qui racontait ce qu’avait fait l’autre » a raconté Michel Drucker. Et de conclure avec nostalgie : « Mais c’étaient deux grands talents ».
Regardez Michel Drucker parler de la rivalité entre Johnny et Clolo :