
Il est loin l’époque où Bernard Tapie rachetait sans difficulté des maisons et appartements. En 1986, par expemble, il achète au Couturier Hubert de Givenchy l’hôtel de Cavoye, un luxueux hôtel particulier situé dans le VIIe arrondissement parisien. Il dispose de 600 m2 habitables et d’un jardin de près de 1.000 m2. Autant dire une pépite au cœur de l’arrondissement le plus chic de la capitale. Aujourd’hui cette habitation est saisie par les huissiers, tout comme la villa de Saint-Tropez et la résidence secondaire située à Combs-la-Ville. « C’était un couple qui vivait grand train en apparence, mais tout était saisi, leurs propriétés également », déclare la journaliste de Paris Match, Sophie des Déserts.
En 2015, Bernard Tapie est condamné à rembourser près de 600 000 000 d’ euros. Si la justice a récupéré 300 millions euros de patrimoine de l’homme d’affaires, il reste 300 millions à rendre. Mais la femme de Bernard Tapie n’a pas cette somme. Selon Paris Match, Dominique Tapie vivrait avec seulement 450 euros par mois. Bernard Tapie, décrit comme un « homme de clan », avait conscience de la situation qu’il allait laisser derrière lui.
Franz Olivier Giesbert, le biographe de Bernard Tapis explique que l’homme d’affaires était affolé avant sa mort. « Il était affolé, je me souviens de l’avoir vu pleurer en parlant de la situation, de ce qui allait arriver à Dominique si les choses ne changeaient pas. Il a eu la volonté de protéger Dominique au maximum jusqu’au bout ».
Aujourd’hui, Dominique Tapie peut compter sur ses enfants et les amis de son mari, comme Jean-Louis Borloo, qui lui apportent son soutien et l’aident à trouver un appartement.