Tout débute par des personnes faisant trop de bruit à la terrasse d’un café.
Un habitant de La Talaudière habitant près du bar, demande, de son balcon, aux fêtards de faire moins de bruit.
Voyant que les coupables continuaient le tapage nocturne, le voisin descend dans le hall de son immeuble pour se plaindre. Il prend des coups violents et sa femme qui accourt pour tenter de le protéger se fait tabasser également.
C’était il y deux ans, le sexagénaire a dû prendre un jour d’ITT et sa femme quarante.
Grégory est l’un des accusés qui a dû répondre des faits au tribunal correctionnel.
« Je ne comprends pas, si je les avais agressés, je serais rentré chez moi pour ne pas être contrôlé par la police ». Il continue de clamer son innocence. « Je n’ai pas participé aux agressions, au contraire je me suis interposé ».
Le président, François Bouriaud, lui demande s’il avait bu. Grégory lui répond que oui.
Les accusateurs, l’homme et la femme, dérangés par le bruit insistent : « C’est bien lui qui nous a agressés. Il a piétiné ma femme ».
L’avocat de la partie civile déclare que les conséquences sont terribles pour le couple. Monsieur est en dépression et sa femme souffre toujours, deux ans après, de la cheville, elle va devoir être réopérée et devra garder des séquelles à vie.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 15 janvier.