PANDA DUB et KENY ARKANA sont les 2 premiers noms.
Panda Dub se nourrit de la scène Dub Anglaise telle que Mad Prof, Vibronic, Iration Steppas ou encore Alpha & Omega mais aussi de la scène française du mouvement reggae roots électro dub, telle que High Tone, Kaly ou Impro Dub. Malgré ces influences diverses, on peut lui reconnaitre un style bien à lui, des mélodies planantes et samples ethno défilant au rythme de grosses basses prédominantes qui ravient les fans du genre, notamment sur scène lors de ses multiples concerts et festivals. Ce curieux mélange produit une texture envoûtante et percutante. Panda Dub s’est d’abord fait connaître sur le web entre 2007 et 2009, notamment grâce à ces deux albums : « Born 2 Dub » et « Bamboo Roots ».
Puis viennent en 2009 et 2010, le maxi Subcontraire et l’EP Black Bamboo, sous le net label Original Dub Gathering. Ces deux publications sont téléchargées alors plus de 20 000 fois dans l’année qui a suivi sa publication. C’est le début de la consécration pour le jeune Mathias. C’est en 2011, qu’il se lance dans l’autoproduction, avec un EP en version CD « Antilogy ».
Cet EP a été très bien accueilli par les puristes du genre, mais aussi par un public à la recherche d’un renouveau musical que Panda Dub a su leur apporter. Après plusieurs apparitions sur des compilations (ODGProd ou encore Paproota), il sort en Janvier 2013 son dernier album en date, « Psychotic Symphony » en libre téléchargement sur le site d’ODGProd. Entre toutes ces sorties musicales, Panda Dub continue de se produire dans les petites salles comme les grands festivals pour des concerts live aux ambiances chaudes et électro ! Le jeune artiste fait incontestablement partie des artistes révolutionnant le monde de la musique mais surtout le Dub Français, avec des surprises musicales qui se veulent rafraichissantes.
Involontairement, Keny Arkana s’est montrée d’une précision implacable pour délivrer L’Esquisse 3 six ans après le volume 2, douze ans après le premier tome. Le rap a rappelé l’artiste et l’artiste a eu envie de rapper, de lâcher couplets et refrains, de se présenter à nouveau avec bonheur à son public qui n’attendait que ça.
Si l’on excepte le mini-album gratuit de 6 titres, État d’Urgence sorti comme un cri du cœur en 2016 en réaction aux événements tragiques qui ont touché la France et à une situation politique pesante, il aura fallu attendre 5 ans pour que Keny Arkana offre un nouveau long projet après son album de 2012, Tout tourne autour du soleil. 60 mois, ça peut sembler une éternité sur la timeline du rap, c’est pourtant le temps nécessaire qu’il aura fallu à la rappeuse basée à Marseille pour défendre son précédent album, tourner en France et dans de nombreux autres pays, frôler l’épuisement, visiter le monde, se ressourcer, vivre pendant plus d’un an au Mexique auprès des Zapatistes en adoptant leur mode de vie, et enfin sentir à nouveau l’appel du beat et de la rime.
Les fans de la première heure de Keny Arkana le savent : L’Esquisse annonce toujours un album l’année suivante. Et sur le plan musical, ces projets sont synonymes d’un retour à l’essence du rap pour l’artiste, presque à sa forme primale : une instru, un texte, un enregistrement. Ce troisième volume, même publié douze ans après le premier en applique les fondamentaux : de la spontanéité, de la créativité, de l’énergie, des idées, du sens et du son. La rappeuse renoue avec le plaisir instinctif de la rime et s’autorise les explorations sonores comme les moments musicaux les plus ludiques.