Jean Rayer écrivait : « Chaque voyage est le rêve d’une nouvelle naissance ». Les Ligériens pourront bientôt partir seuls, en amoureux ou en famille vers de nombreuses villes de rêve. Dès 2025, l’aéroport de Saint-Étienne reprendra du service avec de nombreux avions décollant pour des destinations comme l’Égypte, la Tunisie, Malte, le Monténégro, Madère, Corfou et l’île de Kos. Pour offrir ces vols au départ d’Andrézieux, les agences de voyages locales ont été contactées pour collaborer avec l’aéroport. Les tarifs des séjours varieront entre 899 et 2499 euros. D’autres destinations devraient bientôt être proposées.
Construit en 1962 avec de nombreuses destinations
L’aéroport a été créé en 1962. Dès 1998, il proposait des vols vers Bordeaux, Annecy, Avignon, Dijon, Chambéry, Nantes, Nice, Perpignan, Reims, Toulouse, ainsi que Paris Orly et Roissy. Chaque année, 100 000 voyageurs prenaient l’avion, dont 90 000 avec Ryanair et 10 000 avec Twin Jet, jusqu’en 2005. Cependant, en 2006, Ryanair a décidé de transférer ses vols d’Andrézieux-Bouthéon vers Grenoble, entraînant une baisse significative de l’activité. En 2009, Ryanair a proposé des vols pour Porto, mais en 2017, l’aéroport a été fermé au public, en raison d’un déficit d’un million d’euros. Seuls des vols pour les joueurs de l’AS Saint-Étienne étaient encore programmés.
Quelques destinations a découvrir :
Partir en Tunisie
La Tunisie reste l’une des destinations préférées des Français. Attirés par ses plages, ses déserts, ainsi que son patrimoine, ses marchés, ses randonnées à dos de dromadaire ou en 4×4, les touristes sont également bien accueillis par la population locale. Le climat tunisien est méditerranéen, caractérisé par des étés chauds et des hivers doux. Les températures moyennes varient entre 12 degrés en décembre et 30 degrés en juillet. La meilleure saison pour visiter la Tunisie est la haute saison, de juin à août, bien que les prix touristiques soient plus élevés à cette période. Mai et septembre peuvent également être de très bonnes alternatives pour s’y rendre.
Voyager en Égypte
Surgie du fond des âges, la civilisation de l’Égypte antique fascine tous ceux qui entreprennent de remonter le cours lent et majestueux de son fleuve emblématique : le Nil. Déjà au temps des Grecs et des Romains, les « touristes » en Égypte s’émerveillaient des traces laissées par une civilisation qui avait déjà plus de deux millénaires d’existence.
Avec ses figures illustres (Kheops, Ramsès II, Néfertiti, Toutankhamon et les quelque 250 pharaons, Moïse, Alexandre le Grand, Cléopâtre, Saladin, Mohammed Ali, les mamelouks, Champollion, Ferdinand de Lesseps et son canal, Howard Carter, Nasser…), ses tombes et ses temples sauvés des eaux, ses sculptures colossales et ses colonnes en forme de papyrus, l’Égypte continue de marquer l’imaginaire de ceux qui la visitent. Mais au-delà des monuments, c’est en se mêlant à la vie locale, en flânant dans les souks et les quartiers populaires, en dégustant un thé ou en fumant la chicha dans un café, que l’on peut véritablement apprécier l’Égypte et ses habitants.
Partir à Malte
Quelle est l’origine du faucon maltais ? Qui ne rêve pas de marcher sur les traces des chevaliers de l’Ordre de Malte ou de l’énigmatique Corto Maltese ? Il est difficile de ne pas se laisser surprendre par cet archipel à la croisée des chemins entre l’Orient et l’Occident.
Situé au large de la Sicile et de la Tunisie, cet ensemble d’îles est un carrefour des routes maritimes de la Méditerranée, combinant des influences latines au nord, arabes au sud, et baignant dans le bleu méditerranéen. Chaque civilisation méditerranéenne y a laissé son empreinte, conférant à Malte une richesse culturelle unique. Avec son adhésion à l’Union européenne, Malte, le plus petit pays d’Europe, renoue avec son histoire et attire des étudiants venus de toute l’Europe pour apprendre l’anglais sous le soleil, dans le cadre de stages linguistiques ou du programme Erasmus.
Les amoureux de tous âges viennent admirer La Valette ou Mdina, cités d’art bien conservées, où chaque monument porte la marque chevaleresque. La nature de Malte n’est pas en reste ; bien que les plages de sable soient rares, les petites criques sauvages et les spots de plongée compensent largement. L’ouest de Malte et l’île de Gozo, bucoliques à souhait, se prêtent également à la randonnée.
Décollage pour le Monténégro
Au Moyen Âge, les navigateurs vénitiens, apercevant les sombres forêts de pins couvrant les pentes du mont Lovćen, baptisèrent le pays Monte Negro, le « mont noir » – un nom ultérieurement traduit en « Crna Gora », que les Monténégrins préfèrent encore utiliser.
Bien que le pays dispose d’une courte façade maritime sur l’Adriatique, c’est au cœur de ses montagnes calcaires culminant à plus de 2 500 m que se cache l’âme du Monténégro, la plus petite des anciennes républiques yougoslaves. Peuple slave, les Monténégrins ont été des adversaires acharnés de la conquête turque en Europe, développant ainsi une identité nationale forte, centrée sur la foi orthodoxe et les monastères-bastions. La séparation avec la Serbie en 2006 a consacré cette indépendance, faisant du Monténégro un État souverain.
Avec 60 % de son territoire situé à plus de 1 000 m d’altitude, le Monténégro n’oublie jamais son appartenance à la zone méditerranéenne, où il est possible, à la mi-saison, de skier le matin et de se baigner en mer l’après-midi ! La côte, très découpée, alterne falaises et plages de sable ou de galets. Le joyau du Monténégro est sans conteste la baie de Kotor, le fjord le plus méridional d’Europe, pénétrant sur 28 km à l’intérieur des terres. Les villes côtières, comme Kotor, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, cultivent un charme discret, marqué par les influences vénitiennes de la Renaissance et le baroque autrichien. À l’intérieur des terres, on trouve de superbes lacs comme le célèbre lac Skadar ou le plus petit Crno Jezero (lac Noir).